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Lors de sa création en 2002, l'arrondissement de Charlesbourg a épousé le même découpage territorial que l'ancienne ville du même nom.
D'une superficie de plus de 65 km2, il s'étend depuis du contrefort des Laurentides jusqu'aux abords de l'arrondissement de La Cité-Limoilou. Il compte trois districts électoraux : de Saint-Rodrigue, de Louis-XIV et des Monts.
Au cours de la dernière moitié du 20e siècle, cet ancien territoire agricole a évolué et est devenu de nos jours une banlieue moderne et prisée pour sa qualité de vie.
Charlesbourg se distingue par les traces tout à fait singulières que son histoire a laissées dans le paysage. Le Trait-Carré, cœur historique de l'arrondissement, témoigne avec éloquence de cette richesse. Nulle part ailleurs en Amérique un village en forme d'étoile n'a été conservé avec autant d'intégrité. Ce découpage original, s'inspirant de villages en Europe, est un legs des Jésuites qui se sont vus concéder la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges dès 1626.
Consacré arrondissement historique en 1965, le site recèle de nombreux éléments architecturaux d'intérêt où peuvent s'y tenir des expositions, des visites guidées, de l'animation variée, etc. Il s'agit du Moulin des Jésuites, de l'église Saint-Charles-Borromée, de la Galerie d'art du Trait-Carré et des maisons Magella-Paradis et Ephraïm-Bédard.
Inaugurée en 2006 et située au cœur du Trait-Carré, la bibliothèque Paul-Aimé-Paiement se distingue notamment par l'utilisation de la géothermie pour son chauffage et sa climatisation, mais également par son toit vert unique. Avec une surface totale de 1 830 m2, elle constitue la plus grande toiture végétale au Québec et l'une des plus importantes au Canada et en Amérique du Nord. Enfin, derrière cette bibliothèque, un mémorial a été érigé en 2007 afin de rendre hommage aux familles souches qui sont venues pour la plupart de Normandie, de Charente-Maritime ou du Poitou et qui ont su greffer leurs noms à l'histoire locale.
Classée monument historique en 1959, l'église Saint-Charles-Borromée, certes la plus connue de l'arrondissement de Charlesbourg, est la troisième église construite au cœur du Trait-Carré. Une première chapelle est élevée entre 1666 et 1674. La deuxième église, construite en pierre et située un peu plus au nord que l'église actuelle, est érigée sur le terrain réservé aujourd'hui au parc du Sacré-Cœur. Elle sera démolie en 1835. Des fouilles archéologiques récentes ont permis de mettre au jour ses fondations. Entre 1827 et 1830, on assiste à la construction d'un nouveau temple d'après des plans de Thomas Baillairgé. Le sculpteur André Paquet réalise le décor intérieur, soit la chaire, un banc d'œuvre et le décor du chœur, des éléments d'intérêt qu'on trouve toujours à l'intérieur de l'église actuelle. À l'initiative du curé Godbout, les murs extérieurs de l'église sont revêtus, dès 1936, d'un matériau imitant le granit. Ils retrouveront leur facture originale lors des travaux de restauration.
Agricole ou boisé à près de 60 %, le territoire de cet arrondissement possède un grand potentiel récréatif. Parmi les parcs et grands espaces verts offrant des sentiers de marche, on trouve le parc des Verveines, le parc de la Montagne-des-Roches et le parc des Moulins. Créé en 2006, à même une partie de l'ancien Jardin zoologique de Québec, ce dernier parc est traversé par la rivière du Berger. Il est difficile d'imaginer aujourd'hui que les abords de ce cours d'eau ont longtemps accueilli des moulins hydrauliques et diverses pièces d'équipement industriel. Dans le nord montagneux et boisé, le centre d'activités de plein air hivernal Ski de fond Charlesbourg propose plusieurs kilomètres de pistes de ski et de sentiers de raquette et de marche aux amants de la nature.
Située en retrait du boulevard du Lac, aux limites de Lac-Beauport, la Petite Suisse est un microquartier de l'arrondissement de Charlesbourg. Si son paysage ne rappelle pas la majesté des Alpes, mais plutôt les premiers flancs des Laurentides, elle a tout de même retenu des toponymes évoquant certains cantons, communes ou localités helvétiques : la rue de Fribourg, la rue du Valais, la rue de Vallorbe, la rue de Chavannes, l'avenue de Lausanne et la rue de Zurich.
Bien que des rues de la Petite Suisse renferment une concentration de maisons s'apparentant au chalet suisse, celles-ci sont en fait une adaptation nord-américaine de l'architecture européenne. Ce type de construction, qui est né de l'engouement pour la pratique des sports de montagne en Europe au début des années 1930, emprunte des caractéristiques aux bâtiments traditionnels de la Savoie en France, de l'Autriche et de la Suisse, d'où probablement son appellation.
Section de l'arrondissement
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