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Inconnu / Don de la République orientale de l’Uruguay
2011
Parc de l’Amérique-Latine
Chef de file du mouvement pour l’indépendance de l’Uruguay, le général José Artigas mène une lutte farouche contre les Espagnols et les Argentins. Il se rend maître du pays en 1815, mais en est chassé cinq ans plus tard par les puissances adverses.
Photo : © CCNQ, Monica Bittencourt
Carte interactive
Inconnu / Don de la République de Cuba
2007
Écrivain et patriote cubain, José Martí mène la lutte pour libérer Cuba de la domination espagnole. Exilé, il vit notamment aux États-Unis, où il fonde le Parti révolutionnaire cubain. Il meurt au combat lors du débarquement des patriotes à Cuba en 1895. En Amérique latine, il reste un symbole de la lutte pour l’indépendance.
Photo : © CCNQ, Pierre Joosten
Xavier Portugal / Don de la jeunesse de Bolivie
2010
Juana Azurduy de Padilla, révolutionnaire bolivienne, est une héroïne des guerres d’indépendance en Amérique du Sud. Elle participe à la guérilla contre les Espagnols de 1809 à 1825 et commande toute une armée. Par son combat, elle contribuera à la libération de la Bolivie.
Inconnu / Don de la République de l’Équateur
Juan Montalvo, né en Équateur, est un auteur majeur de la littérature espagnole du 19e siècle, souvent comparé à Cervantès. Essayiste et pamphlétaire, il dénonce dans ses écrits la dictature qui gouverne l’Équateur. À cause de ses opinions, il doit quitter son pays et finira ses jours en exil.
Domingo Guaba / Don de la République dominicaine
2015
Juan Pablo Duarte (1813-1876), activiste politique et indépendantiste dominicain, est l’un des trois « pères de la patrie », fondateurs et héros nationaux de la République dominicaine. Ce buste témoigne de l’amitié qui unit le Québec et la République dominicaine.
Inconnu / Don de la République du Pérou
2012
L’amiral Miguel Grau est le plus célèbre officier de la marine péruvienne. Surnommé le « Chevalier des mers », il fait aussi carrière en politique. Il meurt héroïquement lors de la guerre du Pacifique qui oppose le Pérou au Chili de 1879 à 1884. À l’issue d’un scrutin populaire tenu en 2000, il est désigné le « Péruvien du millénaire ».
Charles Daudelin
1998
Place Jean-Pelletier
Cette sculpture-fontaine spectaculaire évoque la puissance de l’eau comme source d’énergie et de développement. L’eau jaillit entre de grandes plaques de métal qui semblent projetées vers le ciel par la force de l’élément naturel, rappelant le soulèvement des plaques tectoniques. Cette énergie qu’engendre le chaos, une fois canalisée par le génie humain, devient l’instrument du progrès.
Michel Saulnier
2008
Place du Marché-du-Vieux-Port
Une barque-feuille pourvue de ses bordages et tapissée de nervures rappelle l’importance du transport maritime dans le peuplement et l’essor commercial de Québec. Elle figure en même temps le voyage, l’enracinement et la métamorphose. Deux bollards placés à proximité sont gravés des premiers vers d’un poème de Saint-Denys Garneau. L’œuvre est un don de la Chambre de commerce de Québec.
Artistes : Maurice Savoie, concepteur, et Louis Barrette, artisan
Angle des rues Saint-Paul et John-Goudie
Cette voiture fantaisiste aux formes arrondies et aux couleurs vives semble tout droit sortie de l’imagination d’un enfant. Trois passagers y prennent place, leur valise déposée à l’arrière. Le moteur est constitué d’un ingénieux assemblage de pièces authentiques. L’œuvre est un don de CAA-Québec.
Armand Vaillancourt
1983
Palais de justice, 300, boulevard Jean-Lesage
Cette œuvre de métal brut intégrée à un bassin est un cri de protestation contre l’apartheid. Elle affecte la forme d’un L renversé au bout duquel surgit une main de fer dressée derrière un grillage, tel un appel à l’aide. L’artiste s’est inspiré d’une photo montrant la main d’un Noir sud-africain derrière des barreaux.
Photo : © Armand Vaillancourt / SODRAC (2014)
Inconnu
Don Bernardo O’Higgins, homme d’État et chef militaire, est un héros de l’indépendance du Chili. À la tête d’une armée, en 1817, il vainc les Espagnols dans le sud du pays et est nommé « directeur suprême de la nation ». Il proclame l’indépendance en 1818. La mise sur pied d’une marine nationale fait partie de ses réalisations. Renversé en 1823, il s’exile au Pérou où il poursuit le combat contre les Espagnols.
Jean-Pierre Morin
1991
333, boulevard Jean-Lesage
Une feuille recourbée en acier poli, qui rappelle aussi une flamme, enveloppe le sommet d’un imposant socle aux lignes épurées. La sculpture très architecturée allie différentes finitions pour mieux accrocher la lumière.
Général et homme d’État vénézuélien, Simón Bolívar a contribué à l’indépendance des colonies espagnoles d’Amérique du Sud à compter de 1813. Le « Libertador », comme on le surnommait, est aujourd’hui un personnage majeur de l’histoire universelle. Il est représenté vêtu de l’habit militaire, monté sur un cheval superbement harnaché.
Photo : © CCNQ, Paul Dionne
Aniocles Grégoire
Toussaint Louverture, héros national haïtien, fut un précurseur de l’indépendance d’Haïti au 18e siècle et un ardent défenseur des droits de la personne, militant notamment contre l’esclavage. Le sculpteur l’a représenté vêtu de l’habit de général de l’armée française, tenant d’une main un parchemin et de l’autre une épée.
Florent Cousineau
2005
289, rue Saint-Paul
La sculpture qui couronne la demi-tourelle de l’édifice Saint-Paul est une interprétation contemporaine du dôme. Le vent provenant du fleuve s’engouffre dans les formes enchevêtrées, telles les branches d’un nid, avant de poursuivre sa course vers la haute-ville. Le soir venu, un éclairage intégré met la structure en évidence.
Michel Goulet
Quarante chaises disposées deux à deux jalonnent l’allée piétonne. Elles sont marquées d’extraits de poèmes écrits par quarante auteurs québécois de différentes époques. Ils « disent, le temps d’une pause, ce que nous avons été, ce que nous sommes et le bonheur de la rencontre ». Le parcours dresse ainsi un portrait de société depuis les origines de la ville jusqu’à nos jours. L’œuvre est un don de la Ville de Montréal.
René Taillefer
1984
Cette sculpture signalétique marie la pierre brute à des lames de métal de manière à exprimer les rapports de tension entre l’ordre et le désordre, entre les forces en équilibre stable ou instable.
Photo : © René Taillefer
Aristide Gagnon
1986
249, rue Saint-Paul
Le bronze aux volumes arrondis et finement polis magnifie le corps humain dans sa forme purement organique.
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