Québec est une ville d’eau : on y retrouve environ 80 lacs et plusieurs grandes rivières qui convergent vers le fleuve Saint-Laurent. Aussi, 8 % de son territoire est couvert par des
milieux humides (tourbières, marais, marécages et étangs).
En plus de contribuer au maintien de la qualité et de la quantité de l’eau pouvant servir à la consommation humaine, ces joyaux naturels constituent un patrimoine environnemental unique et fournissent des services écologiques indispensables.
Par exemple, ils réduisent les risques d’inondations, aident à lutter contre les changements climatiques en séquestrant le carbone dans le sol et les plantes et servent de filtre contre la pollution de l’eau. Riches en biodiversité, ils sont également des lieux prisés pour la pratique d’activités récréatives. Or, de nombreux milieux humides se sont détériorés ou ont disparu au cours des dernières décennies en raison de l’urbanisation ainsi que des activités agricoles et forestières.
C’est pourquoi la
Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques prévoit plusieurs mesures afin de freiner cette perte graduelle. Ainsi, il est prévu que l’Agglomération de Québec adopte son premier
Plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH) le 4 octobre 2023, après quoi il sera soumis pour approbation au ministère de l’Environnement, de la Lutte aux Changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).