Biographie
Né en 1939, Gilles Chabot étudie à l’École d’architecture de l’Université Laval, où il obtient son diplôme en 1966. Il débute comme stagiaire chez l’architecte Germain Chabot, puis ouvre son bureau dès 1967 et devient membre de l’Association des architectes de la province de Québec (A.A.P.Q.) en 1969.
Dans les années 1970, il s’associe à son stagiaire Émile Gilbert pour former la firme Chabot et Gilbert. Deux autres architectes, Zbigniew Jarnuszkiewicz et Lucien Mainguy, rejoignent la firme en 1977. Après le départ de Mainguy en 1980, les trois associés opèrent sous le nom de Chabot, Gilbert et Jarnuskiewicz architectes pendant quelques années.
Parmi les différents projets dont Gilles Chabot est responsable au cours des années 1970 et 1980, signalons la Maison Kinsmen 1970, l’Hôpital Saint-François-d’Assise, la Maison Michel-Sarrasin et, en collaboration avec deux firmes d’architectes de Montréal, le palais de justice de Québec.
Les habitations Montferrand, un milieu de vie collectif élaboré sur le modèle d’une coopérative d’habitation, est l’une des principales réalisations de Gilles Chabot dans la région de Québec. Ce projet, dont il dessine une grande partie des plans, consiste en une dizaine d’unités d’habitation adossées à la falaise de Sillery, avec un centre communautaire, un gymnase, une bibliothèque, des commerces et des bureaux. La conception vise à réserver un maximum d’espaces pour les aires communes plutôt que pour les chambres individuelles. Le tout est construit en béton cellulaire Siporex, alors à la fine pointe de la modernité et qui présente l’avantage d’être ignifuge. Si le projet initial prévoit l’érection de deux tours de dix étages permettant d’accueillir 250 logements, ce volet est finalement abandonné.
ASSOCIATIONS
Chabot et Gilbert
Chabot, Gilbert, Jarnuskiewicz et Mainguy
Chabot, Gilbert & Jarnuskiewicz
SOURCES
François Bourque, « Le projet qui a changé le Chemin du Foulon », Le Soleil, 17 juillet 2020 [en ligne].
Luc Noppen, Hélène Jobidon, Paul Trépanier, Québec monumental, 1890-1990, Québec, Septentrion, 1990, p. 179.