Le saule est un arbre ou arbrisseau à feuilles lancéolées, vivant près de l'eau. Il existe près de 400 espèces arbustives et arborescentes, pour la plupart limitées à l'hémisphère Nord. Une centaine d'espèces poussent en Amérique du Nord, dont le saule noir qui est le plus grand des saules indigènes. Au Québec, parmi une quarantaine d'espèces de saules présentes, quatre ou cinq peuvent atteindre la taille d'un arbre. Les saules affectionnent les rives des cours d'eau et les terres humides, dans la vallée du Saint-Laurent. Comme ils s'enracinent facilement en surface, on en plante sur les berges des ruisseaux afin de réduire les risques d'érosion. Plusieurs clones et espèces de saules sont très recherchés comme arbres d'ornement, notamment le saule pleureur doré, essence non indigène mais la plus communément plantée au Canada. Pour plusieurs oiseaux et mammifères, les rameaux et bourgeons des saules constituent une précieuse source de nourriture; c'est le cas de l'orignal en hiver. Quant aux fleurs, elles sont une source de nectar et de pollen prisée par les abeilles au début du printemps. Le saule est considéré comme une essence de peu de valeur commerciale bien qu'anciennement on en tirait un charbon de bois très fin utilisé dans la fabrication de la poudre à canon. On sait depuis longtemps qu'une tisane à base d'extrait d'écorce de saule soulage la douleur, son ingrédient actif étant la salicine, substance semblable à l'acide acétylsalicylique – ASA ou aspirine.

Le parc des Saules tient son nom de l'ancien quartier Les Saules.