L'avenue Anne-Hébert a été dénommée dans le cadre de l'harmonisation des noms de rues, rendue nécessaire par le regroupement municipal du 1er janvier 2002. Ce toponyme a été proposé par des citoyens et citoyennes de l'arrondissement.

Le parc-école Anne-Hébert tient son nom de l'école située à proximité.

Poète, romancière, dramaturge et nouvelliste, Anne Hébert (1916-2000) est une figure emblématique de la littérature québécoise contemporaine. Née à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, elle a tout juste 26 ans lorsque le gouvernement québécois lui remet le prix David (1942) pour un recueil de poésie. Le Tombeau des rois (1953) confirme ses talents exceptionnels de poète. Après la publication de son premier roman Les chambres de bois en 1958, l'écrivaine partage son temps entre le Québec et la France puis, s'installe à demeure à Paris en 1965. Bien qu'elle y vive pendant une grande partie de sa vie, le Québec demeure le territoire imaginaire où elle campe son univers de création. Reconnue internationalement, Anne Hébert se verra décerner de très nombreux prix et distinctions. Ses romans Kamouraska et Les fous de Bassan seront portés à l'écran. Son œuvre, abondante, témoigne du besoin de saisir le monde dans sa totalité et de conjurer la solitude. Mélange de pureté et de violence, son écriture conserve toujours, même dans la prose, ses accents poétiques. De retour au pays en 1997, Anne Hébert s'éteint à Montréal le 22 janvier 2000.

Ancien toponyme
L'avenue Anne-Hébert a d'abord porté le nom d'avenue Paquet, adopté en 1952. Ce toponyme a été attribué probablement en l'honneur d'Edgar Paquet, propriétaire des terrains avoisinants, bien qu'un certain Gérard Paquet exerce la fonction d'échevin de l'ancienne municipalité de Sainte-Monique-des-Saules, de 1952 à 1958.