La rue Marie-Fitzbach fait partie des voies de communication du campus de l'Université Laval.

Marie Fitzbach (1806-1885), baptisée Marie-Joseph et appelée également Marie-Geneviève, est née à Saint-Vallier, dans la région de Chaudière-Appalaches. En 1828, à Cap-Santé, elle épouse François-Xavier Roy, marchand de la haute-ville de Québec chez qui elle avait travaillé comme domestique. Son époux meurt cinq ans plus tard, la laissant avec trois filles. Pour subvenir à leurs besoins, elle entre au service du curé de Saint-Gervais, dans sa région natale. Après la mort de sa fille cadette, en 1846, Marie Fitzbach devient « dame pensionnaire » chez les Sœurs de la Charité de Québec. On lui propose alors de s'occuper d'une œuvre fondée par l'avocat George Manly Muir et destinée à réhabiliter les jeunes femmes sortant de prison. Ainsi naît, en 1856, la congrégation des Sœurs Servantes du Cœur Immaculé de Marie, ou Sœurs du Bon-Pasteur. Avec les années, les religieuses ouvriront des écoles, une maternité et une crèche. Leur premier couvent est construit au milieu du 19e siècle, rue De La Chevrotière.

En 1931, les Sœurs du Bon-Pasteur prennent en charge le refuge Notre-Dame-de-la-Merci, ou « prison des femmes », sur le chemin Gomin, à Sainte-Foy. C'est aussi dans cette ville qu'est édifiée leur maison généralice, inaugurée en 1965, rue Marie-Fitzbach. Le vaste édifice entouré de jardins loge l'administration de la communauté et abrite le tombeau de la fondatrice.