Un projet résidentiel est prévu sur un terrain localisé à l’ouest de la rue de la Griotte. Le secteur visé est une ancienne friche agricole, située approximativement à l’est du boulevard Pierre-Bertrand et au nord du boulevard Lebourgneuf.
Le projet proposé comporte environ 450 logements, répartis dans 6 bâtiments de différents gabarits. Une gradation des hauteurs est aussi prévue, avec aménagements de surhauteurs (étages en retrait de la façade) pour les étages supérieurs (pour un total de 6 à 8 étages).
Une attention particulière serait portée à l’amélioration de la végétalisation du site (plantation d’arbres, de haies végétales et d’espèces vivaces indigènes).
La réglementation en vigueur autorise l’usage résidentiel pour les zones visées. La hauteur maximale actuellement permise est de 10 m et de 3 étages.
Principales modifications réglementaires
Pour permettre au projet d’aller de l’avant, des modifications à la réglementation sont nécessaires.
- Modifier des limites de zones pour que le lot 6 394 733 se trouve entièrement dans la zone 21624Hc;
- Retirer la mention du nombre maximal d’étages, pour établir des hauteurs maximales calculées en mètres;
- Maintenir la hauteur autorisée prévue au zonage (10 mètres);
- Ajouter des règles qui encadrent l’aménagement des étages supérieurs à 3 (étages en retrait sur une superficie déterminée);
- Modifier les règles de stationnement pour obliger l’aménagement de 80 % des cases de stationnement en mode souterrain.
Contexte actuel
Pour faire face à la crise du logement, la Ville de Québec s’est dotée d’un Plan de mise en œuvre accélérée (2023-2026) de sa Vision de l’habitation afin d’augmenter le plus rapidement possible le nombre de logements disponibles sur son territoire. Ce plan comporte 20 actions structurantes qui auront un impact à court terme et dont les effets se feront sentir jusqu’en 2040.
Le projet à l’étude revêt un intérêt particulier puisqu’il permettrait de contribuer à la lutte contre la crise du logement, notamment en permettant la création de logements supplémentaires dans un secteur de la ville où le taux d’inoccupation est très faible.
(activités qui précèdent d’éventuelles modifications à la réglementation d’urbanisme)