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Toponymie

Fiche

Lauréat-Vallière

rue

5 juin 1989

Cap-Rouge

Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge

Personnalités québécoises et locales

Lauréat-Vallières , rue

Lauréat Vallière (1888-1973), né à Saint-Romuald (auj. Lévis), apprend très jeune la sculpture sur bois dans l'atelier de Ferdinand Villeneuve (1831-1909). Sous l'influence de Villeneuve, une véritable école est née à Saint-Romuald, où l'on retrouve plusieurs ateliers spécialisés dans l'ameublement et le décor d'église. À partir de 1918, Vallière travaille avec Joseph Saint-Hilaire puis avec Joseph Villeneuve, fils de Ferdinand. De 1946 à 1970, il a son propre atelier de production. L'œuvre de Vallière est considérable. Mentionnons, entre autres, le corpus du calvaire du cimetière de Cap-Rouge, livré en 1943; les quelque 500 sculptures de l'église de Saint-Dominique à Québec, réalisées entre 1935 et 1953; toute la sculpture en bois de chêne de l'église de Saint-Thomas-d'Aquin à Sainte-Foy, exécutée de 1954 à 1962 sur les plans de l'architecte Philippe Côté. On retrouve ailleurs au Québec, mais aussi en Ontario et aux États-Unis, plusieurs œuvres de Lauréat Vallière, l'un des derniers représentants de la tradition des sculpteurs ornemanistes sur bois.

Ancien toponyme
La rue Lauréat-Vallière portait initialement le nom de rue Lauréat-Vallières, adopté le 4 mars 1985, mais non conforme à la graphie officielle.

Sources

Résolution 39,568 de la Ville de Sainte-Foy, 5 juin 1989; Résolution 36,683 de la Ville de Sainte-Foy, 4 mars 1985; Ville de Sainte-Foy, division des Archives. Index des noms de rues - Quartier laurentien, 2001; Ville de Sainte-Foy. Répertoire des odonymes de la Ville de Sainte-Foy, 1992; Côté, Alain, Société d'histoire de Sainte-Foy. Odonymes de la ville de Sainte-Foy et date d'apparition, 1991; Côté, Alain, et André Roberge. Guide toponymique de Cap-Rouge, Société historique du Cap-Rouge, 1995.

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