Cette rue a été nommée en souvenir de la seigneurie concédée en 1672 à Edmond de Suève et Thomas de Lanouguère, patronyme transformé plus tard en Lanaudière. C'est le fils héritier de ce dernier, Pierre-Thomas Tarieu de La Pérade (1677-1757), qui donne à la seigneurie le nom de La Pérade, en 1735. Le sieur de La Pérade est l'époux de Madeleine de Verchères, célèbre pour avoir défendu victorieusement, à l'âge de 14 ans, le fort familial contre une bande d'Iroquois.

L'ancienne seigneurie donnera naissance à la municipalité de La Pérade, érigée en 1912. Depuis la fusion du village et de la paroisse, en 1989, elle est connue sous le nom de Sainte-Anne-de-La-Pérade. La municipalité est renommée pour la pêche au poulamon, ou « petit poisson des chenaux », qui attire chaque hiver des milliers de touristes sur la rivière Sainte-Anne.

Ancien toponyme
La rue de La Pérade portait initialement le nom d'avenue de la Pérade, adopté le 1er mars 1954.