Barricade
9 avril 1996
Vieux-Québec–Cap-Blanc–Colline parlementaire
La Cité-Limoilou
Saint-Jacques
, rue
En 1775, des révolutionnaires américains cherchent à s'emparer de la « Province of Quebec », alors colonie britannique. Le 31 décembre au soir, les troupes de Benedict Arnold et de Richard Montgomery tentent sans succès un assaut contre la ville de Québec à partir de la basse-ville. Les Américains seront repoussés à la barricade érigée à cet endroit, au coin des rues de la Barricade et du Sault-au-Matelot, ainsi qu'au Près-de-Ville situé plus à l'ouest.
Ancien toponyme
La rue de la Barricade s'appelait autrefois rue Saint-Jacques, probablement en l'honneur de l'un ou l'autre des apôtres Jacques. Jacques dit Le Majeur, fils de Zébédée, frère de Jean l'Évangéliste, est parmi les premiers apôtres à avoir suivi Jésus. Il est décapité sur ordre d'Hérode Agrippa 1er en 43 ou 44. Une légende en fait l'apôtre de l'Espagne car après la mort de Jacques à Jérusalem, ses restes seraient revenus à Saint-Jacques-de-Compostelle. Jacques dit le Juste ou le Mineur, fils d'Alphée, celui qu'on appelle le « frère du Seigneur », est l'un des chefs de la première communauté judéo-chrétienne de Jérusalem. Il serait mort lapidé en 62. On lui attribue l'Épître qui porte son nom.
Sources
Barricade, rue de la : Règlement 4299, 9 avril 1996; Dictionnaire canadien des noms propres, Larousse Canada, 1989, p. 440; Lebel, Jean-Marie. Propositions de modifications aux données historiques du « Guide odonymique de la ville de Québec 1608-1988 », inédit, 2e version corrigée et augmentée, Ville de Québec, juin 2000; Lebel, Jean-Marie. Le Vieux-Québec : guide du promeneur, 1997, p. 57, 76.
Saint-Jacques, rue : Résolution 414 des Procès-verbaux des Juges de Paix, 6 juillet 1825, p. 144; Ville de Québec. Guide odonymique de la ville de Québec 1608-1988, 1989; Le Petit Robert des noms propres, 2000.
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