Bourdon
20 avril 1917
Lairet
La Cité-Limoilou
Annie
, avenue
Jean Bourdon (vers 1601-1668) voit le jour dans la ville française de Rouen. Il arrive en Nouvelle-France en 1634, en qualité d'ingénieur du gouverneur Samuel de Champlain. En 1639, un terrain de 50 arpents situé sur le coteau Sainte-Geneviève, à Québec, lui est concédé. Il donnera à ce lopin de terre qu'il occupe depuis son arrivée le nom de « terre Saint-Jean». Bourdon exerce la profession d'ingénieur-arpenteur. Il procède à l'arpentage de la ville de Québec, préside aux constructions et règle les contestations de terrains. Il dresse aussi une carte détaillée de la région située entre Québec et le cap Tourmente. Homme très actif, Bourdon est également procureur-syndic de la ville de Québec, commis général de la Communauté des Habitants, puis procureur général. On lui doit quelques cartes et plans de la ville de Québec et des environs encore très prisés aujourd'hui. Les quatre filles de Bourdon se feront religieuses dont Marie, dite sainte Thérèse de Jésus, augustine hospitalière de l'Hôtel-Dieu de Québec.
Ancien toponyme
La rue Bourdon portait autrefois le nom d'avenue Annie, vraisemblablement en l'honneur d'un membre des familles d'Eugène Leclerc ou d'Eugène Lamontagne , propriétaires des lots où la rue a été ouverte. La rue Annie est tracée sur une carte de 1913 bien que son nom n'y soit pas inscrit.
Sources
Règlement 33, 20 avril 1917 (Bourdon); Ville de Québec. Guide odonymique de la ville de Québec 1608-1988, 1989; Carte de 1913, AVQ (Annie); Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, p. 115-117; Commission de toponymie. Noms et lieux du Québec : dictionnaire illustré, 1994, p. 81; Ville de Québec. Montcalm, Saint-Sacrement, nature et architecture : complices dans la ville, Les quartiers de Québec, 1988, p. 3.
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