Ce nom perpétue la mémoire de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face (1873-1897), carmélite française née à Alençon. Entrée à l'âge de 15 ans au carmel de Lisieux, elle est emportée par la tuberculose après neuf années de vie religieuse. Son autobiographie, Histoire d'une âme (1897), écrite à l'instigation de sa supérieure, la rend célèbre dès après sa mort. Thérèse y décrit sa démarche spirituelle fondée sur l'abandon total à Dieu et sur une vie simple dont chaque action, même la plus humble, est l'occasion de manifester son amour pour Lui. C'est ce qu'elle appelle la « petite voie » vers la sainteté, à l'opposé de la vie héroïque des saints traditionnels. Cette nouvelle attitude face à la spiritualité aura un grand retentissement au 20e siècle.

En 1925, pour souligner la canonisation de Thérèse de l'Enfant-Jésus, connue aussi sous le nom de Thérèse de Lisieux, Mgr Bégin crée à Beauport une desserte placée sous le patronage de la sainte. Dix ans plus tard, la paroisse de Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus est érigée canoniquement.

Anciens toponymes
L'avenue de Lisieux a d'abord porté le nom de ruelle Jos.-Tremblay, attribué peut-être en l'honneur du propriétaire des terrains ou d'un résidant du secteur. Ce toponyme a été remplacé par celui de ruelle de Lisieux, adopté le 1er avril 1935.