Ce toponyme évoque le cours d'eau qui est à l'origine de la première appellation de Notre-Dame-des-Laurentides, aujourd'hui un secteur de l'arrondissement de Charlesbourg. La rivière Jaune prend sa source à environ 10 kilomètres au nord du lac Beauport, traverse le secteur de Notre-Dame-des-Laurentides à la diagonale, puis se déverse dans la rivière Saint-Charles. Mentionnée par Joseph Bouchette en 1815, la rivière doit son nom au fond sablonneux qui colore ses eaux par endroits. Au début du 19e siècle, des colons viennent s'établir sur ses rives, là où le cours d'eau croise le « chemin qui mène à Stoneham ». Comme les terres sont peu propices à l'agriculture, les habitants se tournent vers les ressources que constituent les immenses forêts d'érables et de pins. L'industrie forestière devient bientôt la première activité économique du secteur et attire un nombre croissant de familles. Au tournant du 20e siècle, une petite agglomération appelée Rivière-Jaune entoure quelques moulins et les installations industrielles de Luc Pelletier. On construit une église en 1905, quatre ans avant la création de la paroisse de Notre-Dame-des-Laurentides. Lorsque la municipalité est constituée en 1910, le toponyme Notre-Dame-des-Laurentides s'impose, mais le bureau de poste ouvert en 1898 conservera le nom de Rivière-Jaune jusqu'en 1928.

Anciens toponymes
On a donné le nom d'avenue de la Rivière-Jaune à une partie de l'avenue Notre-Dame. Ce nom avait remplacé ceux de rue Principale et de rue Pelletier, sans doute attribué en l'honneur de Luc Pelletier. L'avenue Notre-Dame avait été nommée ainsi parce qu'elle menait à Notre-Dame-des-Laurentides, aujourd'hui un secteur de l'arrondissement de Charlesbourg.