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Toponymie

Fiche

Blanchette

rue

vers 1964

Cap-Rouge

Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge

Cette rue tient son nom d'Onésime Blanchette (1856-1951), né à Sillery, fils d'Onésime Blanchette et d'Émélie Gignac. De 1882 à 1904, il agit comme chargé d'affaires pour la Cooke Brothers, une importante compagnie ontarienne spécialisée dans la coupe et le flottage du bois. Son travail l'amène souvent à Cap-Rouge, où la compagnie a un centre d'affaires. Il y rencontre Malvina Lainez, qui devient son épouse en 1888. Le couple habite quelque temps en Ontario avant de s'installer dans la maison dite des Veilleux, au pied de la côte de Cap-Rouge. Cette vaste demeure, qui logeait auparavant un hôtel et une épicerie, appartient aux Blanchette pendant 75 ans. Au début du 20e siècle, ils y tiennent un magasin général. Le sous-sol abritera longtemps le bureau de poste de Cap-Rouge. Onésime Blanchette est une personnalité respectée dans la communauté. Conseiller municipal de 1909 à 1914, il occupe la mairie de 1914 à 1923. Il est aussi président de la Commission scolaire de 1913 à 1920. Parmi ses initiatives en tant que maire, il veille à la reconstruction du pont Louis-Delisle (auj. le pont du Domaine) et entreprend des démarches pour que la compagnie ferroviaire National Transcontinental (auj. le CN) implante une gare à Cap-Rouge.

Sources

Côté, Alain, et André Roberge. Guide toponymique de Cap-Rouge, Société historique du Cap-Rouge, 1995; Gingras, Henri, et Alain Gelly. Cap-Rouge, Quatre cent cinquante ans d'histoire. Cap-Rouge, La Société historique du Cap-Rouge inc./Ville de Cap-Rouge, 1991; Jacques, Hélène et Carl Grenier. Désignation systémique en odonymie urbaine : le cas de la C.U.Q. - Cap-Rouge, G.E.C.E.T., Université Laval, 1974.

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