Jean-Pelletier
16 juin 2014
Vieux-Québec–Cap-Blanc–Colline parlementaire
La Cité-Limoilou
Gare
, place de la
Né à Chicoutimi (Saguenay), Jean Pelletier (1935-2009) étudie le droit et les sciences sociales à l’Université Laval. À Québec, il est journaliste à la radio puis à la télévision, avant d’occuper divers postes au sein de la fonction publique, notamment à la Commission des monuments historiques du Québec. À partir de 1964, il travaille dans l’entreprise privée. S’intéressant de près aux affaires municipales, il fait partie des cofondateurs du parti du Progrès civique en 1962. Nommé conseiller municipal en 1976, il devient maire de Québec en 1977, fonction qu’il exercera jusqu’en 1989. Sous son administration, la ville se développe et certains quartiers délaissés entament une renaissance : Saint-Roch avec la construction de la bibliothèque Gabrielle-Roy, le Vieux-Port avec le réaménagement du bassin Louise, le secteur de la gare du Palais avec le retour des trains et le projet de gare intermodale. Le maire Pelletier multiplie également les démarches auprès de l’Unesco pour inscrire le Vieux-Québec sur la liste du patrimoine mondial. Avec Jacques Chirac, maire de Paris, il fonde en 1979 l’Association internationale des maires francophones. Après 12 années à la mairie, Jean Pelletier ne sollicite pas de nouveau mandat. Il termine sa vie active comme chef de cabinet du premier ministre du Canada, Jean Chrétien, puis président de Via Rail. Plusieurs distinctions honorifiques lui ont été accordées, dont les titres d’officier de l’Ordre du Canada et de l’Ordre national du Québec, en plus du grade de commandeur de la Légion d’honneur. Il est décédé à Québec.
Ancien toponyme
La place Jean-Pelletier portait auparavant le nom de place de la Gare, adopté en 1997, en référence à la gare du Palais qui lui fait face. Grâce à des recherches historiques et à des fouilles archéologiques menées à l’occasion du réaménagement de la place, on connaît mieux les trois occupations successives de cet espace urbain gagné sur la rivière Saint-Charles : d'abord site du chantier naval du Roi, il devient celui du marché Saint-Paul, puis d'installations ferroviaires. Ces dernières sont remplacées en 1915 par la gare actuelle de style « château », construite d'après les plans de l'architecte Harry Edward Prindle.
Sources
Résolution CV-2011-0573 de la Ville de Québec, 20 juin 2011; Ordre national du Québec - http://www.ordre-national.gouv.qc.ca; Place de la Gare (La Cité) : Résolution CM-97-2790, 17 novembre 1997; Ville de Québec, On a fouillé le passé ! Québec, 1999, p. 10-12.
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