Champlain
16 novembre 1961
Vieux-Québec–Cap-Blanc–Colline parlementaire
La Cité-Limoilou
vers 1966
Pointe-de-Sainte-Foy; Saint-Louis; Sillery
Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge
vers 1716
Vieux-Québec–Cap-Blanc–Colline parlementaire
La Cité-Limoilou
Anse-des-Mères
, rue de l'
;
Cap-Blanc
, rue du
;
Près-de-Ville
, rue
Né probablement à Brouage, en France, le géographe et explorateur Samuel de Champlain (vers 1580-1635) est le fondateur de Québec. Après un premier voyage en 1603, Champlain et ses hommes s'installent sur la pointe de Québec le 3 juillet 1608. Il est alors chargé par Pierre Dugua de Mons d'organiser la traite des fourrures dans la vallée du Saint-Laurent. Jusqu'à sa mort à Québec en 1635, Champlain multiplie les voyages en France pour recruter des colons et faire part des besoins de la colonie. Grâce à lui, les bases de la Nouvelle-France sont en place : à son décès, la population de Québec s'élève à 150 habitants. Champlain a laissé quatre récits de voyage pittoresques agrémentés de cartes et de dessins.
Le boulevard Champlain relie le Vieux-Québec aux ponts de Québec et Pierre-Laporte, traversant ainsi les arrondissements de La Cité-Limoilou et de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge. On projette la construction du boulevard dans les années 1950, mais les travaux débutent au début de la décennie suivante. Ils seront achevés dans les années 1970. Dans le secteur du Vieux-Québec, le boulevard emprunte une partie du tracé initial de la rue Champlain qu'on a redressée, élargie et éloignée de la falaise. Du Cap-Blanc à la Pointe-à-Puiseaux, à Sillery, il occupe l'ancienne assiette du chemin du Foulon. Le boulevard longe le fleuve Saint-Laurent sur la majeure partie de son parcours.
Anciens toponymes
La rue Champlain, elle, existe dès l'époque du Régime français en continuation de la rue De Meulles, aujourd'hui rue du Petit-Champlain. Plus tard, la rue se prolonge vers l'ouest en prenant les noms de rues Près-de-Ville, de l'Anse-des-Mères et du Cap-Blanc. Le nom de Près-de-Ville apparaît pour la première fois dans un document de 1805. Cette partie de la rue Champlain était celle située le plus près de la basse-ville. Une seconde partie s'appelait la rue de l'Anse-des-Mères parce que le terrain contigu à cette rue appartenait aux Ursulines et aux Hospitalières; c'est là que ces religieuses allaient pêcher. Enfin, une troisième partie située entre l'Anse-des-Mères et Sillery était appelée rue du Cap-Blanc. En 1876, les rues Près-de-Ville, Anse-des-Mères et du Cap-Blanc étaient incorporées à la rue Champlain. Longtemps coincée entre la falaise et le fleuve, cette rue, difficilement carrossable, était la seule voie de la basse-ville qui permettait d'atteindre Sillery.
Sources
La Cité-Limoilou: Règlement 1228, 16 novembre 1961; Règlement 251 du 7 avril 1876 (Cul-de-Sac, Près-de-Ville, Anse-des-Mères prennent le nom de Champlain); Ville de Québec. Guide odonymique de la ville de Québec 1608-1988, 1989; Lebel, Jean-Marie. Propositions de modifications aux données historiques du « odonymique de la ville de Québec 1608-1988 », inédit, 2e version corrigée et augmentée, Ville de Québec, juin 2000; Notre-Dame-de-la-Garde de Québec (1877-1977), p. 16-17, 45; RAPQ, tome 28-29, 1948-1949, p. 190 (Près-de-Ville); Poirier, Jean. Noms de rues de Québec au XVIIe siècle. Origine et histoire, Dossiers toponymiques, 27, Québec, Commission de toponymie, 2000; Dictionnaire biographique du Canada, vol. I; Dictionnaire canadien des noms propres, Larousse Canada, 1989; Encyclopédie Larousse Multimédia, cd-rom, Paris, Larousse, 1996; Ville de Québec. Vieux-Québec, Cap Blanc : Place forte et port de mer, Les quartiers de Québec, 1989; Litalien, Raymonde et Denis Vaugeois. Champlain. La naissance de l'Amérique française, Sillery, Septentrion et le Nouveau Monde, 2004.
Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge : Dussault, Clément-T. Guide toponymique de Sillery, Archives de la ville de Sillery, 1985; Ville de Sainte-Foy. Normalisation des odonymes. Annexe B - Historique de chacun des noms de rues de la Ville de Sainte-Foy, 1993; Côté, Alain, Société d'histoire de Sainte-Foy. Odonymes de la ville de Sainte-Foy et date d'apparition, 1991; Lessard, Michel, avec la coll. de Jean-Marie Lebel et Christian Fortin. Sainte-Foy : l'art de vivre en banlieue au Québec : du temps des seigneuries à l'aurore du XXIe siècle, Éd. de l'Homme, Montréal, 2001, p. 105; D. Blanchet et al., Vieux-Québec Cap-Blanc place forte et port de mer, Ville de Québec, 1989, p. 16.
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