Le quartier de Val-Bélair s'inscrit dans les limites de l'ancienne ville du même nom, en empiétant quelque peu sur le territoire de l'ancienne ville de Québec. Il est issu de concessions qui faisaient partie autrefois de trois seigneuries : à l'ouest, la seigneurie de Bélair, dite aussi de la Montagne, concédée à Guillaume Bonhomme (1644-1710) en 1682; au centre, la seigneurie de Gaudarville, concédée en 1652; à l'est, la seigneurie de Saint-Gabriel, concédée en 1647, où se développera plus tard Val-Saint-Michel. La colonisation du territoire est entreprise au 19e siècle, sur le flanc du mont Bélair, le long du rang de la Montagne (auj. l'avenue de la Montagne). Au début du 20e siècle, on dénombre une centaine de familles établies pour la plupart dans ce rang et le long de l'actuelle route de l'Aéroport. En 1906, à la demande des habitants de ce secteur, la paroisse de Saint-Gérard-Majella est créée à même les territoires de L'Ancienne-Lorette et de Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette. La nouvelle paroisse donnera son nom à la municipalité constituée en 1909. En 1965, celle-ci accède au statut de ville sous le vocable de Bélair, attribué en souvenir de la seigneurie originelle. Le 1er janvier 1974, après avoir fusionné avec Val-Saint-Michel, elle prend le nom de Val-Bélair. La ville de Val-Saint-Michel, un ancien lieu de villégiature, avait été créée en 1933 par détachement de la municipalité de Saint-Gérard-Majella. Depuis 2004, Val-Bélair forme un quartier de la nouvelle ville de Québec. Sa vocation est essentiellement résidentielle mais on y trouve encore en 2008 des exploitations agricoles.