Ce toponyme a été adopté dans le cadre de l'harmonisation des noms de rues, rendue nécessaire par le regroupement municipal du 1er janvier 2002. Henry Howison (vers 1833-?), d'ascendance écossaise par son père et canadienne-française par sa mère, est né à Québec et a fait ses études au Séminaire. En 1854, à Québec, il épouse Charlotte-Adélaïde Pageot. Commerçant de faïences et de poteries, Howison s'associe en 1857 au plombier John Pye pour importer de la vaisselle et autres objets de table. Il tient un magasin à l'angle des rues Saint-Paul et Dalhousie, puis rue Saint-Jean. Bientôt l'idée lui vient de fabriquer sa propre vaisselle afin d'accroître ses bénéfices. Avec John Pye et un nouvel associé, Zéphirin Chartré, il fonde la Howison, Pye and Chartré. Le 19 juin 1860, les trois partenaires achètent 80 000 pieds carrés de terrain sur la rive droite de la rivière du Cap Rouge, près de son embouchure. La construction de la manufacture, sur les plans de l'architecte Charles Baillairgé, commence quelques jours plus tard. On entend y fabriquer de la poterie capable de rivaliser avec les meilleurs produits européens. Mais à peine trois ans plus tard, Howison et Chartré sont obligés de céder leurs parts à Pye, qui continue de faire tourner l'usine quelques années. Le 17 août 1869, il la vend à deux commerçants de Québec.

Ancien toponyme
La rue Henry-Howison portait auparavant le nom de rue Baillairgé, adopté vers 1986. Il rendait hommage à Charles Baillairgé (1826-1906), né à Québec, à la fois architecte, ingénieur civil et arpenteur-géomètre. En 1860, il effectue les travaux d'arpentage des terrains sur lesquels doit être érigée la manufacture de poteries, sur la rivière du Cap Rouge. Il prépare aussi les plans et devis de construction du bâtiment.