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Toponymie

Fiche

Neilson

boulevard

vers 1956

Pointe-de-Sainte-Foy; Saint-Louis

Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge

John Neilson (1776-1848), éditeur, imprimeur et homme politique, est né à Dornald en Écosse. En 1793, il succède à son frère Samuel comme propriétaire-rédacteur de La Gazette de Québec, journal bilingue fondé en 1764. Il dirigera ce journal pendant 50 ans, en plus d'exploiter une imprimerie et une librairie. Neilson mène également une carrière politique et siège de 1818 à 1833 comme député du comté de Québec à l'Assemblée du Bas-Canada. Sensible à la cause des Canadiens français, il s'oppose à l'union des deux Canadas et appuie pendant un temps Louis-Joseph Papineau, chef du Parti patriote. Réélu en 1841, Neilson devient l'orateur de l'Assemblée trois ans plus tard. Outre ses fonctions politiques, il fait partie de plusieurs associations et est nommé en 1845 commissaire de l'asile de Beauport, devenu le centre hospitalier Robert-Giffard.

Vers 1820, à l'époque où Sainte-Foy est encore un territoire agricole, Neilson possède sur le chemin Saint-Louis deux grandes propriétés appelées Corsock et Dornald. Son fils John Samuel aura sa résidence dans ce secteur, connu sous le nom de Neilsonville. John Neilson réside cependant à Cap-Rouge, où il finira ses jours.

Sources

Ville de Sainte-Foy. Normalisation des odonymes. Annexe B - Historique de chacun des noms de rues de la Ville de Sainte-Foy, 1993; Côté, Alain, Société d'histoire de Sainte-Foy. Odonymes de la ville de Sainte-Foy et date d'apparition, 1991; Lessard, Michel, avec la coll. de Jean-Marie Lebel et Christian Fortin. Sainte-Foy : l'art de vivre en banlieue au Québec : du temps des seigneuries à l'aurore du XXIe siècle, Éd. de l'Homme, Montréal, 2001; Dictionnaire biographique du Canada, vol. VII; Assemblée nationale du Québec, site Internet, 2004; Commission de toponymie du Québec. Noms et lieux du Québec : si chaque lieu m'était conté, 1997, cd-rom; Fondation Historica du Canada. L'Encyclopédie canadienne, site Internet, 2004.

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