La rivière Beauport parcourt le territoire de l'arrondissement de Beauport du nord au sud, sur quelque dix kilomètres, avant de se jeter dans le fleuve Saint-Laurent. Entre sa source et la rue Seigneuriale, elle est encore appelée « ruisseau Rang Sainte-Thérèse », du nom d'un des rangs qu'elle traverse. En 1608, Samuel de Champlain la nomme « ruisseau de Lours ». Elle porte ensuite les noms de Sainte-Marie et de Notre-Dame de Beauport, avant d'être appelée « rivière Beauport », nom qui apparaît sur un acte de 1637.

La rivière joue dès le 17e siècle un rôle important dans le développement de Beauport. Près de son embouchure, le seigneur Giffard construit un moulin à farine dont les meules sont actionnées par l'énergie hydraulique. Aux 18e et 19e siècles, l'exploitation du cours d'eau à des fins industrielles connaît une forte croissance. Entre 1792 et 1910, d'imposantes installations jalonnent ses rives, dont des moulins à farine et à huile de lin, une distillerie et une brasserie, lesquelles utilisent ses eaux pures et alcalines comme matière première. Ces activités industrielles sont abandonnées graduellement et les bâtiments démolis dans les premières décennies du 20e siècle. En 1976, le ministère des Transports aménage un secteur aux abords de la rivière, avant de céder à la municipalité de Beauport les équipements mis en place. Peu à peu, des travaux sont effectués pour revaloriser ce secteur, devenu depuis un parc public.

Ancien toponyme
Le parc de la Rivière-Beauport portait auparavant le nom de parc de la rivière Beauport, adopté vers 1979. Ce nom a été modifié conformément aux règles d'écriture des toponymes établies par la Commission de toponymie du Québec.