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Toponymie

Fiche

Nîmes

rue de

2 mars 1998

Jésuites

Charlesbourg

Toponymes français

Bourgeois , rue le ; Hospitalité , rue de l'

Chef-lieu du Gard, dans le sud de la France, Nîmes se développe en 120 avant notre ère, sous l'égide de Rome. Elle est établie près d'une source naturelle dont elle tire son nom, le génie de la fontaine étant Nemausus. Colonie romaine florissante au 1er siècle, elle se dote de nombreux monuments et d'ouvrages d'art. Un forum situé au croisement de deux voies principales en dicte la trame urbaine et un aqueduc de 50 kilomètres, le pont du Gard, l'alimente en eau. Dès la seconde moitié du 4e siècle, Nîmes devient un évêché. Entre les 5e et 8e siècles, elle subit les invasions des Vandales et des Sarrasins, entre autres, entraînant la dispersion de son habitat. Après avoir appartenu aux comtes de Toulouse, elle est rattachée à la couronne française en 1229. La ville ne retrouve pas pour autant sa gloire d'antan : la peste, le brigandage, la guerre de Cent Ans (1337-1453) entre la France et l'Angleterre, pendant laquelle elle est assiégée, la laissent quasi ruinée. Au 16e siècle, gagnée à la doctrine de Calvin, initiateur du protestantisme, elle est le théâtre de violents affrontements entre catholiques et protestants. Elle finit par se soumettre à Louis XIII en 1629. Avec la paix revient la prospérité, à mesure que s'installent les banques, les commerces et les manufactures. Un projet d'urbanisme mis en œuvre au 18e siècle change le visage de la ville qui se pare de jardins et de résidences prestigieuses, construit des quartiers neufs et s'étend dans les faubourgs. Aujourd'hui un grand marché agricole et un carrefour industriel, Nîmes garde le souvenir de ses origines romaines : les Arènes, la porte d'Auguste, la Maison carrée, temple magnifiquement conservé, ne sont que quelques-uns des monuments qui témoignent de sa splendeur passée. La ville est aussi renommée pour ses corridas tenues dans l'ancien amphithéâtre du 1er siècle.

Anciens toponymes
La rue de Nîmes a d'abord porté le nom de rue de l'Hospitalité, adopté le 23 octobre 1967. Elle a reçu ensuite celui de rue le Bourgeois, d'origine inconnue, adopté probablement au début des années 1970. Ce nom a été remplacé car il existait à Charlesbourg un nom semblable.

Sources

Règlement 98-3090 de a Ville de Charlesbourg, 2 mars 1998; Résolution 8367 de la Cité de Charlesbourg, 23 octobre 1967; Jacques, Hélène et Carl Grenier. Désignation systémique en odonymie urbaine : le cas de la C.U.Q. - Charlesbourg, G.E.C.E.T., Université Laval, 1974; Commission de toponymie du Québec. Liste des odonymes par municipalité - Charlesbourg, 2002; Encyclopédie Hachette Multimédia, 2005.

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