Le chanoine Alphonse Morel (1887-1973), né à Saint-Joachim, sur la Côte-de-Beaupré, fait ses études théologiques au Grand Séminaire de Québec. Ordonné prêtre en 1911, il enseigne au Séminaire de Québec jusqu'en 1923, à l'exception des deux années au cours desquelles il étudie à Paris. En 1923, l'abbé Morel fonde la paroisse de Saint-Pascal-de-Maizerets dont il sera le curé pendant cinq ans. Il exerce ensuite son ministère à Saint-Eugène de L'Islet, avant de devenir l'aumônier de la Société de colonisation du diocèse de Québec. Curé fondateur de la paroisse de Saint-Charles-Garnier, à Sillery, il y œuvre de 1944 à 1958. Entre-temps, il est nommé chanoine honoraire du chapitre cathédral de Québec. Il se retire en 1958 à la maison-mère des Sœurs de Sainte-Jeanne-d'Arc, à Sillery, où il réside jusqu'à son décès. Le chanoine Morel repose au cimetière de la communauté.

Anciens toponymes
L'avenue du Chanoine-Morel portait auparavant le nom d'avenue Chanoine-Morel, attribué en 1963. Ce toponyme remplaçait celui d'avenue Maxfield, adopté en 1924 mais en usage depuis le milieu du 19e siècle.

L'avenue Maxfield faisait partie du « village » de Bergerville, créé vers 1850 à même la propriété de William Sheppard. L'homme d'affaires l'aurait appelée ainsi en l'honneur de sa mère, Sarah (Sarai) Maxfield, ou de son fils prénommé Maxfield.