Colonel-Jones
7 mars 1994
Plateau
Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge
Colonel-Jones
, avenue
Né à Montréal, Charles Hugh Le Pailleur Jones (1876-1950) descend d'une famille de loyalistes venue des États-Unis après la guerre d'Indépendance. Pendant la guerre de 1914-1918, il sert dans l'armée canadienne et est promu au grade de colonel. Devenu industriel, il occupe le poste de président de la société Price Brothers en 1948. Il fait également partie de nombreux conseils d'administration, d'associations et de clubs, au Québec comme en Nouvelle-Écosse, où il a une résidence secondaire. Après la Deuxième Guerre mondiale, le colonel Jones, qui entend devenir gentleman-farmer, achète une terre à Sainte-Foy et y fait bâtir une villa entre 1945 et 1948. Il y habite jusqu'à sa mort, en 1950. Son fils héritier, J. H. Mowbray Jones, reconvertit la demeure en auberge, sous l'appellation de Château Bonne Entente. Agrandi et remodelé à plusieurs reprises, l'établissement est devenu un complexe hôtelier de renom. L'avenue du Colonel-Jones se trouve dans son voisinage immédiat.
Ancien toponyme
L'avenue du Colonel-Jones portait initialement le nom d'avenue Colonel-Jones, adopté vers 1958.
Sources
Résolution 43,342 de la Ville de Sainte-Foy, 7 mars 1994; Ville de Sainte-Foy. Normalisation des odonymes. Annexe B - Historique de chacun des noms de rues de la Ville de Sainte-Foy, 1993; Côté, Alain, Société d'histoire de Sainte-Foy. Odonymes de la ville de Sainte-Foy et date d'apparition, 1991; Ville de Sainte-Foy, Division des Archives. Index des noms de rues - Sainte-Foy, 2001; Lessard, Michel, avec la coll. de Jean-Marie Lebel et Christian Fortin. Sainte-Foy : l'art de vivre en banlieue au Québec : du temps des seigneuries à l'aurore du XXIe siècle, Éd. de l'Homme, Montréal, 2001, p. 350, 356.
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