Parmi les neuf espèces de mélèzes qui existent dans le monde, le Québec possède le mélèze laricin (Larix laricana), de la famille des pinacées. Cet arbre typique de la forêt boréale croît autant dans les milieux humides que sur des coteaux secs, pourvu qu'il ne soit pas à l'ombre. Son tronc très droit peut dépasser 20 mètres de hauteur. En automne, ses aiguilles jaunissent et tombent, une caractéristique qu'on ne retrouve chez aucun autre conifère indigène au Québec. Selon certains, le mot mélèze dériverait du mot miel, une allusion au sucre naturel qu'il sécrète; pour d'autres, il serait issu du mot mel ou mal, c'est-à-dire montagne dans la langue indo-européenne, et signifierait « arbre de montagne ». Les premiers colons originaires de Normandie, du Perche et du Poitou lui ont donné le nom d'épinette, par lequel ils désignaient tous les conifères qui ne leur étaient pas familiers. Les Amérindiens se servaient des racines du mélèze pour assembler les pièces d'écorce des canots. De nos jours, son bois sert surtout dans la construction des bateaux et des traverses de chemin de fer.

La rue des Mélèzes Nord, située dans le même secteur, ne constitue pas un prolongement de la rue des Mélèzes.

Anciens toponymes
La rue des Mélèzes portait à l'origine le nom d'avenue Moffet, adopté vers 1954 puis remplacé par celui d'avenue des Mélèzes en 1960. Le nom Moffet désignait un ancien cours d'eau qui drainait le terrain où passe cette rue.