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Québec est une ville d’eau : on y retrouve environ 80 lacs et plusieurs grandes rivières qui convergent vers le fleuve Saint-Laurent. Aussi, 8 % de son territoire est couvert par des milieux humides (tourbières, marais, marécages et étangs).
En plus de contribuer au maintien de la qualité et de la quantité de l’eau pouvant servir à la consommation humaine, ces joyaux naturels constituent un patrimoine environnemental unique et fournissent des services écologiques indispensables.
Par exemple, ils réduisent les risques d’inondations, aident à lutter contre les changements climatiques en séquestrant le carbone dans le sol et les plantes et servent de filtre contre la pollution de l’eau. Riches en biodiversité, ils sont également des lieux prisés pour la pratique d’activités récréatives. Or, de nombreux milieux humides se sont détériorés ou ont disparu au cours des dernières décennies en raison de l’urbanisation ainsi que des activités agricoles et forestières.
C’est pourquoi la Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques prévoit plusieurs mesures afin de freiner cette perte graduelle. Ainsi, l’Agglomération de Québec a adopté son premier Plan régional des milieux humides et hydriques en octobre 2023, après quoi il sera soumis pour approbation au ministère de l’Environnement, de la Lutte aux Changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).
Vous pouvez consulter la page des activités de participation publique pour en apprendre davantage sur la démarche consultative.
Le Plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH) vise à favoriser un aménagement durable et structurant qui intègre la conservation des milieux hydriques et humides. Le PRMHH se base sur trois principes fondamentaux :
Dans cette perspective, le plan classe les milieux selon leurs caractéristiques et leurs fonctions écologiques afin d’identifier ceux présentant le plus d’intérêt pour la conservation, identifiés comme les milieux humides d’intérêt (MHI).
L’analyse du territoire de l’agglomération au cœur de l’élaboration du projet de Plan régional a permis d’identifier 44 km2 de milieux humides, dont 39 km2 sont identifiés comme « d’intérêt », soit 86 % des superficies de milieux humides.
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La conservation comporte un ensemble de stratégies qui visent à soutenir la préservation de l’état d’un écosystème en considérant les pressions qui peuvent affecter son intégrité écologique. Elle concerne :
Le projet de Plan régional de l’Agglomération de Québec fixe les 7 orientations suivantes :
En plus de favoriser la biodiversité, de lutter contre les changements climatiques et d’améliorer la connectivité des milieux naturels, le plan assurera un développement durable du territoire.
Le développement du territoire et la conservation des MHH révèlent divers défis de conciliation. En effet, les importants besoins en espaces développables et le rôle primordial des MHH dont les bénéfices correspondent à une valeur économique totale de 4,8 G$ par année pour le territoire de l’Agglomération de Québec (Wood et coll., 2019) exigent des efforts de conciliation.
Trois niveaux d’intervention sont ainsi proposés :
L’Agglomération de Québec devra assurer la compatibilité des mesures de conservation prévues au projet de Plan régional avec le Schéma d’aménagement et de développement (SAD). Le schéma dressera ainsi des objectifs cohérents au Plan régional, en plus de bonifier son plan d’action associé.
À Québec, nous sommes privilégiés d’avoir accès à une variété de milieux humides répartis dans nos parcs, réserves naturelles et autres habitats exceptionnels.
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