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Environnement

Qualité des cours d’eau

La Ville veille à la qualité de ses cours d’eau et à la protection de leurs écosystèmes et de la biodiversité.

Chaque année durant la saison estivale (entre mai et août), plusieurs échantillons sont prélevés dans les différents cours d’eau de Québec.

Les échantillons prélevés visent à connaître la qualité bactériologique de l’eau, au moyen de l’analyse en laboratoire du paramètre Escherichia coli (ou E. coli). Il s’agit d’un paramètre indicateur de la présence d’eaux usées dans les cours d’eau.

Baie de Beauport, Bassin Louise et le Lac Laberge à la Base de plein air de Sainte-Foy

Les données présentées n'incluent pas celle de la Baie de Beauport, du Bassin Louise et du Lac Laberge à la Base de plein-air de Sainte-Foy. Les données sont disponibles aux liens suivants :

À la Baie de Beauport, l’autorisation ou l’interdiction de baignade est donnée quotidiennement selon un modèle prévisionnel. Consultez le site Web :

Rapport de qualité des cours d’eau

Les données présentées n’ont pas comme objectif une prise de décision ou une recommandation quant à la pratique sportive nautique. L’information est transmise dans un objectif de transparence auprès de nos citoyens.

La qualité de l’eau des cours d’eau pourrait varier d’une journée à l’autre. Ainsi, la concentration en E. coli obtenu une journée n’est peut-être pas représentative de la qualité de l’eau des journées suivantes.

La fréquence des prélèvements est variable et n’est pas quotidienne. Les résultats ne sont pas divulgués en temps réel et sont disponibles après un délai minimal de 72 heures après l’échantillonnage.

Utilisation de l’eau à des fins récréatives : contacts directs et indirects

Contacts directs : activités où le corps entier, y compris la tête, peut être mouillé. Les activités de contact direct (ou primaire) sont associées à un risque accru d'ingestion d'eau. Exemples : natation, baignade, marche dans l’eau, planche à voile, planche à pagaie, ski nautique, motomarine, etc.

Contacts indirects : les activités de contact indirect (ou secondaire) sont associées à un risque plus faible d'ingestion d'eau, car il y a moins de risque de chute à l’eau. Exemples : promenades en canot et en kayak, aviron, voile, pêche, etc.

Il est recommandé de pratiquer des activités nautiques dans les points d’accès qui sont désignés pour la mise à l’eau d’une embarcation sur le territoire de la Ville.

Risques pour la santé

Lors d’un contact direct avec une eau de mauvaise qualité, les risques pour la santé sont :

  • gastro-entérites qui se manifestent par des diarrhées, des crampes abdominales, des nausées, des vomissements et parfois de la fièvre, des maux de tête et des douleurs musculaires;
  • infections aux yeux (conjonctivite), aux oreilles ou à la gorge;
  • problèmes de la peau (dermatite).

Plus l’eau est contaminée, plus le risque d’être malade augmente. Certaines personnes sont plus susceptibles d’avoir des problèmes de santé comme les jeunes enfants, les personnes présentant des plaies, les personnes immunosupprimées, etc.

Stations d’échantillonnage

Une quarantaine de stations d’échantillonnage, réparties dans les différents cours d’eau de Québec, font l’objet de prélèvements. Les emplacements ont été choisis en fonction des enjeux récréatifs et fauniques existants ou de leur proximité avec des émissaires d’égouts pluviaux et les embouchures des ruisseaux.

Les principaux cours d’eau de la ville font partie de la liste qui suit :

  • Rivière du Cap Rouge (6 stations)
  • Rivière Saint-Charles (11 stations)
  • Rivière Lorette (2 stations)
  • Rivière Du Berger (4 stations)
  • Ruisseau du Moulin (3 stations)
  • Rivière Beauport (7 stations)
  • Rivière Montmorency (3 stations)
  • Fleuve St-Laurent (5 stations)

Qu’est-ce qui explique les dépassements?

La contamination par des matières fécales humaines ou animales représente la principale source de pathogènes dans les cours d’eau.

Les coliformes totaux constituent un groupe de bactéries que l’on retrouve fréquemment dans l’environnement, par exemple dans le sol ou la végétation. Les bactéries E. coli vivent naturellement dans les intestins des animaux à sang chaud (mammifères, oiseaux) et se retrouvent donc dans leurs excréments. Ainsi, la présence de la bactérie E. coli dans les cours d’eau peut provenir de diverses sources, notamment :

  • Fosses septiques et rejets d’eau usées mal traités
  • Débordements aux ouvrages de surverse du réseau d’égout municipal
  • Lessivage de fumiers animaux et des terres agricoles
  • Eaux de ruissellement
  • Animaux domestiques ou sauvages

Lors des précipitations, la bactérie E. coli peut donc être transportée par les eaux de ruissellement et atteindre les rivières, les lacs et les nappes phréatiques, ce qui peut expliquer les dépassements lors de pluies.

Certains dépassements peuvent aussi être expliqués par la présence animale, comme les canards, goélands ou bernaches. Des efforts sont déployés afin de limiter leur présence dans les aires de baignade.

Ce que fait la Ville pour améliorer la qualité d’eau

La Ville fournit des efforts constants pour améliorer la qualité de l’eau et limiter le plus possible les impacts des fortes pluies.

Plusieurs actions sont réalisées :

  • Construction de deux stations de traitement des eaux usées au début des années 1990, qui traitent 130 milliards de litres d’eaux usées, soit l’équivalent de 45 000 piscines de taille olympique;
  • Construction d’un système de contrôle des débordements qui consiste en des réservoirs de rétention et des conduites réservoirs des eaux usées qui permettent de retenir jusqu’à 222 000 mètres cubes d’eau lors de fortes pluies;
  • Correctifs des raccordements d’égouts inversés (c’est-à-dire les endroits où l’eau pluviale se déverse dans les eaux usées et les eaux usées, dans l’égout pluvial);