Ce toponyme a été adopté dans le cadre de l'harmonisation des noms de rues, rendue nécessaire par le regroupement municipal du 1er janvier 2002.

La ville de Pontoise est située à 32 kilomètres au nord-ouest de Paris, en Île-de-France. La présence d'un gué sur l'Oise, rivière qui baigne la ville, serait à l'origine de l'occupation du site par les Gaulois. Ils nomment l'endroit Briva Isara, « le gué sur l'Isara », qui devient Pons Isarae avec la conquête romaine, au 1er siècle de notre ère. La voie romaine qui joint Paris à Rouen passe par ce gué près duquel une agglomération prend forme. Devenue une étape stratégique et un lieu de transit commercial, Pontoise ne cesse de prospérer jusqu'à la fin du Moyen Âge. Les rois de France, dont saint Louis, séjournent souvent dans le château qui domine les remparts érigés au 9e siècle pour contrer les invasions normandes. Mais les épidémies de peste et les combats de la guerre de Cent Ans (1337-1453) conduisent la ville à la ruine. À peine s'en est-elle relevée que les guerres de Religion (1562-1598) viennent semer la destruction. Vidée de presque tous ses habitants, Pontoise doit attendre le 19e siècle pour retrouver un second souffle, grâce à l'arrivée du chemin de fer. C'est l'époque où elle devient le rendez-vous des peintres impressionnistes dont Pissarro, qui y entraîne les Cézanne et Van Gogh. Après la Deuxième Guerre mondiale, une fois réparés les dommages causés par les bombardements de 1944, Pontoise est appelée à jouer un rôle administratif important en devenant le chef-lieu du nouveau département du Val-d'Oise et le siège d'un évêché. Le musée Pissarro et la cathédrale Saint-Maclou, où le gothique (12e siècle) côtoie la Renaissance (15e-16e siècle), comptent parmi ses attraits.

Ancien toponyme
La rue de Pontoise portait à l'origine le nom de place Abbé-Pierre, adopté vers 1963. L'abbé Pierre, de son vrai nom Henri Grouès (1912-2007), est un prêtre français né à Lyon.