Une fois partagées, l’expéditeur perd le contrôle sur les photos ou vidéos. Elles sont alors en libre circulation, peuvent se retrouver sur une multitude de plateformes et deviennent alors pratiquement impossibles à supprimer d’Internet. À partir de cet instant, les ados exposés dans ces photos ou vidéos peuvent subir de nombreuses conséquences de nature émotionnelle, sociale ou criminelle.

Tout individu (mineur ou adulte) qui participe à la chaîne d’envoi d’une image à connotation sexuelle mettant en scène un mineur s’expose à des accusations de production, de possession et/ou de distribution de pornographie juvénile.

Sur Internet, l’anonymat et la confidentialité n’existent pas. En effet, dès qu’un jeune envoie un sexto, même à une personne de confiance, il perd le contrôle sur son contenu et s’expose à de multiples conséquences :

Qu’il soit victime de sextorsion ou de distribution non consensuelle d’images intimes, il est important d’agir rapidement.

• Arrêter : Il ne faut pas céder aux menaces. Il faut cependant couper toute communication avec l’auteur des menaces afin d’éviter l’escalade.
• Conserver : Afin de prouver les agissements fautifs, il est essentiel de ne détruire ni les photos compromettantes ni les échanges de messages avec l’auteur des menaces.
• Dénoncer : Une fois que votre ado vous a signalé la situation, il est essentiel de communiquer avec votre service de police afin de dénoncer la situation.