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Un bassin versant est délimité par les lignes de partage des eaux dans lesquelles l’ensemble de l’eau tombée s’écoule vers un même exutoire (plan d’eau commun, lac, rivière, fleuve, mer).
Une gestion intégrée de l’eau doit tenir compte de tout ce qui se passe dans le bassin versant, incluant autant les activités naturelles que les activités humaines. En ce sens, les sols, la végétation, les animaux et les êtres humains font partie d’un bassin versant.
Dans le but d’atteindre ses objectifs de protection, de restauration et de mise en valeur des plans d’eau, la Ville travaille en concertation avec tous les acteurs concernés selon une approche de gestion intégrée par bassin versant.
Visionnez ces capsules produites par Agiro, en collaboration avec la Ville de Québec :
Quatre principales sources d'eau alimentent les usines de traitement de l'eau de la Ville de Québec et permettent de fournir une eau potable de qualité traitée grâce des équipements à la fine pointe de la technologie.
La rivière et le lac Saint-Charles constituent la principale source d'eau de la région.
La rivière Saint-Charles est alimentée par :
L’eau du lac Saint-Charles provient d'un vaste territoire occupé par la Ville de Québec et les municipalités de Stoneham-et-Tewkesbury, Lac-Delage, Lac-Beauport et Saint-Gabriel-de-Valcartier. Il est le réservoir d’eau potable de près de 300 000 citoyens des villes de Québec, L’Ancienne-Lorette, et de la réserve indienne de Wendake. En période de sécheresse, la contribution du lac Saint-Charles peut atteindre 60%, d'où l'importance de préserver son écosystème. Actuellement, l’état de santé du lac Saint-Charles est préoccupant, il requiert des mesures de protection.
Deux prises d'eau de surface sont situées dans la rivière Montmorency, la première alimente l'usine de traitement de l'eau de Beauport alors que la seconde achemine l'eau dans le lac des Roches qui alimente l'usine de traitement de l'eau de Charlesbourg. Environ 150 000 citoyens consomment l'eau produite par ces deux usines à la fine pointe de la technologie. La rivière Montmorency prend sa source dans la Réserve faunique des Laurentides et parcourt un territoire moins urbanisé que celui du bassin versant de la prise d'eau de la rivière Saint-Charles.
Le fleuve Saint-Laurent est la source d'eau de nombreuses villes et municipalités. Québec ne fait pas exception. Près de 21 % de l'eau distribuée à Québec est puisée dans le fleuve Saint-Laurent et est traitée à l'usine de traitement de Sainte-Foy.
Quelques résidences, principalement dans l'arrondissement de la Haute-Saint-Charles, ne sont pas desservies par un réseau d'aqueduc et s'alimentent donc directement dans les aquifères, soit les sources d'eaux souterraines, grâce à un puits individuel. Environ 1840 puits sont présents sur le territoire municipal.
Le Règlement de contrôle intérimaire TCI 2019-91 et le Règlement de contrôle intérimaire TCI 2019-93, entrés en vigueur le 22 mai 2019, édictent de nouvelles normes pour l’encadrement des interventions humaines dans les bassins versants des prises d’eau potable installées dans la rivière Saint-Charles et la rivière Montmorency. Les règlements d’urbanisme locaux existants continuent de s’appliquer. Les deux séries de normes s’appliquent simultanément. Dans de tels cas, les règles les plus sévères s’appliquent. Par ailleurs, le Règlement de contrôle intérimaire 2010-41 et ses modifications sont toujours en vigueur. Les RCI 2019-91 et 2019-93 abrogent le précédent RCI 2016.
Le régime transitoire édicte de nouvelles normes provinciales, mais d’application municipale, pour certaines activités réalisées dans les milieux hydriques. Ce règlement est entré en vigueur le 1er mars 2022 et vise à assurer l’uniformité des normes gouvernementales en matière environnementale et de protection des personnes et des biens contre les inondations sur l’ensemble du territoire québécois.
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