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La gravure fait son apparition à Québec en 1760, avec l’arrivée d’artistes dessinateurs accompagnant l’armée britannique, dont Richard Short, le plus illustre d’entre eux.
Principal mode d’édition de l’image au XIXe siècle, la technique se pratique à partir de dessins mais aussi, à compter de l’avènement de la photographie, à partir de photos. On comprendra ainsi toute l’importance et toute la popularité de la gravure à cette époque.
La collection des archives de la Ville de Québec compte 750 gravures acquises depuis 1973. S’y trouvent des œuvres qui ont été éditées dans les publications suivantes : le Harper’s Weekly, le Frank Leslies Illustrated, le Canadian Illustrated News, le Ballow’s Pictorial, l’Opinion publique, le Dominion Illustrated et l’Illustrated London News. Datant de l’ère de la conquête jusqu’à la fin du XIXe siècle, les gravures de la collection comprennent principalement des réalisations datant d’entre 1830 et 1890, période la plus intense de cet art.
Québec en gravures présente des pièces uniques qui évoquent la vie d’antan, dans une séduisante facture conjuguant la qualité du dessin à l’harmonie des couleurs. Elle jette la lumière sur la ville de Québec à cette autre époque, en proposant de superbes représentations de ses lieux ainsi que des activités et des événements qui l’ont animée.
Les ouvrages les plus connus qui sont présentés ici sont : 15 gravures de Bartlett, quatre gravures de Sarony et Major (1850), une vue de B. Beaufoy (1840), un dessin de J. Murray représentant le vaste incendie survenu en 1845, une vue de Québec depuis Beauport réalisée par W. Whitefield en 1852 ainsi que deux vues de Cockburn : l’une, du pont de glace sur le fleuve Saint-Laurent et l’autre, de la Pointe-à-Pizeau.
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