Accueil / À propos de la ville / Planification et orientations / Environnement / Plan de mise en valeur des rivières de Québec / Plan directeur des rivières Saint-Charles et du Berger
Plus long cours d’eau traversant la ville de Québec, la rivière Saint-Charles a vu défiler sur ses rives une grande part de l’histoire du peuplement de Québec. Rivière fondatrice, elle a accueilli à travers les époques, la présence autochtone des villages Stadaconé et Wendake, le premier hivernage de Jacques Cartier, la naissance de la civilisation française d’Amérique du Nord, jusqu’au développement d’un cœur urbain et effervescent. Prenant sa source dans le lac Saint-Charles, elle alimente en eau près de la moitié des citoyens de la ville de Québec. La « débétonnisation » de ses berges, réalisée après la révolution industrielle, a contribué à lui redonner ses lettres de noblesse. Entre son parcours de méandres façonnés naturellement et le cœur vibrant de la vieille ville, laissez-vous immerger dans les paysages fondateurs et les parcours urbains de la rivière Saint-Charles et de son affluent, la rivière du Berger.
Les composantes de son plan directeur sont :
Voie de pénétration à l’intérieur d’un territoire riche en bois, en faune et en flore, la rivière Saint-Charles est régulièrement visitée par des Autochtones. Selon toute vraisemblance, le village de Stadaconé était situé en bordure de cette rivière. C’est d’ailleurs près de ce village que l’explorateur français Jacques Cartier passe l’hiver 1535-1536, un prélude aux entreprises de colonisation française.
La rivière Saint-Charles fut aussi le cœur du projet de grande ville « Ludovica » imaginé par Samuel de Champlain. La rivière Saint-Charles fut le siège des premières entreprises missionnaires de la vallée du Saint-Laurent, un site d’exploitations agricoles et artisanales, un site de construction navale et un site de développement industriel. Les Hurons-Wendat se sont établis sur ses rives à la fin du 17e siècle, près de la chute Kabir Kouba.
Au 20e siècle, l’urbanisation, les rejets d’égouts et l’utilisation intense des rives à des fins industrielles transforment la partie inférieure de la rivière Saint-Charles en un véritable cloaque. Pour des raisons d’ordre sanitaire et esthétique, l’état de la rivière préoccupe grandement les autorités municipales qui en viennent à bétonner ses berges. À compter de 1996, Québec choisit de la réhabiliter et transforme ses abords en un parc linéaire sur toute sa longueur.
Ligne du temps
Secteur déjà aménagé pour la marche en forêt, il est aussi utilisé de manière informelle par les adeptes de sports nautiques, tels que le kayak, le canot et la planche à pagaie, ainsi que pour la pêche. Afin d’officialiser l’accès à l’eau et bonifier l’expérience, une mise à l’eau, un quai, une aire de jeu naturelle et de l’interprétation de la nature font partie des plans. Ces aménagements sécuritaires permettront de diminuer le piétinement des berges naturelles pour mieux les protéger.
Le pôle de la chute Kabir Kouba est déjà bien connu pour sa magnifique chute et le parc Jean-Roger-Durand récemment réaménagé. Afin de faciliter les déplacements piétonniers entre les différents attraits et dégager certains des points de vue sur la rivière, une promenade en boucle, un belvédère, l’aménagement d’un boulevard plus vert et convivial pour les piétons et cyclistes, ainsi qu’un pavillon d’accueil avec terrasse font partie des aménagements prévus pour ce secteur.
Avec ses 130 hectares, le parc Chauveau est le plus grand parc urbain de la ville en plus d’être situé au centre du territoire. Le Plan de mise en valeur des rivières prévoit des investissements majeurs dans le parc Chauveau au cours des prochaines années à la fois pour développer son potentiel récréatif et protéger ses milieux naturels. Parmi les actions identifiées figurent l’ajout de passerelles, la révision du réseau de sentiers et de sa signalisation, l’aménagement d’accès aux plages naturelles, un parcours d’art public, une vitrine agricole en bordure du boulevard Saint-Jacques, un nouveau pavillon d’accueil et de découverte et une panoplie d’activités de plein air pour tous sur quatre saisons.
Afin de favoriser une meilleure connexion entre les sentiers de la rivière Du Berger, affluent de la rivière Saint-Charles, et les quartiers avoisinants, l’accent sera mis sur la signalisation et l’accessibilité. Du mobilier urbain distinctif et de la signalisation seront intégrés dans les aires d’accueil comme celle du parc de l’Escarpement, tout comme certains services.
Le parc des Saules est un site unique à Québec. Il joue naturellement le rôle de ‘’parc éponge’’ en tant que lieu de confluence des rivières Lorette et du Berger et de la rivière Saint-Charles. Des quantités importantes d’eau y sont emmagasinées lors des grandes crues, ce qui est d’une grande utilité pour la ville. Cet espace nature renferme des paysages remarquables et constitue un espace de biodiversité important. Il est un lieu tout indiqué pour côtoyer la faune et la flore à pied et à vélo.
Une piste multifonctionnelle, une passerelle et des aires de repos sont actuellement en construction dans le parc. L’aménagement de la porte d’entrée nord incluant une portion du boulevard Neuvialle en rue filtrante (jusqu’au boulevard Père-Lelièvre) et un stationnement perméable est en cours de conception pour une réalisation en 2021.
Déjà prisé pour ses promenades linéaires, été comme hiver, le secteur allie la nature et le centre-ville. La bonification des relations entre les berges, les grands parcs publics limitrophes (Pointe-aux-Lièvres, Victoria et le parc Gilles Lamontagne) et les quartiers, ainsi que l’ajout d’expériences sur l’eau seront favorisés.
Une promenade sur quais, des terrasses et restaurants flottants, une plage urbaine contemplative, des jeux d’eau, la location d’embarcations nautiques, des marais-jardins, la marina Saint-Roch rénovée et un pont convivial sont des exemples de cette vision en été. Des sports hivernaux variés, des terrasses chauffées, des kiosques de restauration, une mise en lumière font partie des aspirations hivernales.
Depuis 2017, les places éphémères de la marina Saint-Roch, du pont Dorchester et du parc de la Pointe-aux-Lièvres, ont déjà permis de tester de nouveaux aménagements.
Partagez cette page :