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Éveline Boulva
2011
12, rue Donnacona
L’artiste a été inspirée par la légende selon laquelle Marie de l’Incarnation enseignait aux jeunes filles autochtones à l’ombre d’un arbre, le « frêne des Ursulines ». Celui-ci aurait même un descendant, bien enraciné dans le jardin du monastère. L’arbre devient alors une métaphore pour le Musée des Ursulines, qui parle de transmission et de pérennité.
Carte interactive
Nicole Taillon
1994
2, rue Pierre-Olivier-Chauveau
Sous les traits d’un fou du roi, le personnage en bronze exécute une ample révérence comme pour souhaiter la bienvenue à son souverain et saluer en même temps les passants. La sculpture est la version grandeur nature d’une œuvre de plus petite dimension. Auparavant située sur la rue des Jardins, elle a été déplacée à son endroit actuel en 2019.
Johanne Lafond
2014
Entre les murs de la citadelle
Ce monument perpétue la mémoire du général Georges-Philéas Vanier, l’un des membres fondateurs du Royal 22e Régiment et gouverneur général du Canada de 1959 à 1967.
Photo : © Royal 22e Régiment
Le buste du lieutenant Jean Brillant a été dévoilé à l’occasion du 100e anniversaire du Royal 22e Régiment, constitué en 1914.
2013
L’adjudant-chef Jean Couture est devenu en 1958 le premier sergent-major régimentaire du Royal 22e Régiment.
Entre les murs de la citadelle (côté avenue Saint-Denis)
Ce buste représente le sous-officier de première classe Joseph Helmer Jolicœur, premier sergent-major régimentaire du 22e Bataillon en 1914.
Le caporal Joseph Kaeble faisait partie du Royal 22e Régiment, créé en 1914. Le monument a été inauguré à l’occasion du 100e anniversaire du régiment.
Le brigadier Paul Triquet était membre du Royal 22e Régiment, mis sur pied en 1914 pour aller combattre outre-mer.
Ce bronze perpétue le souvenir du sous-officier de première classe Wenceslas Bilodeau, premier sergent-major régimentaire du 22e Régiment en 1920 et du Royal 22e Régiment en 1921.
Ludovic Boney
2017
Côte de la Fabrique
Codex Populi est la plus haute œuvre d’art public de Québec. Elle est constituée d’un mat incliné de 23 mètres – l’équivalent d’un bâtiment de 7 étages! L’œuvre rend hommage à la Conférence de Québec de 1864, où ont été élaborées plusieurs règles de fonctionnement du Canada. Les 9 520 crochets suspendus symbolisent les signatures des personnes ayant participé aux décisions politiques.
Lucienne Cornet
Collège François-de-Laval, 1, côte de la Fabrique
Inscrit dans une série de cercles symbolisant l’univers, un clocher s’élève, surmonté d’une croix pointant vers les astres. Vision, engagement et rayonnement d’une communauté de prêtres, c’est ce que l’artiste a voulu exprimer par cette œuvre qui marque les 350 ans d’histoire du Séminaire de Québec, fondé en 1663.
Photo : © Lucienne Cornet / SODRAC (2014)
Jules Lasalle
2000
Jardins de l’Hôtel-de-Ville
Cette œuvre honore les onze communautés de frères enseignants établies au Québec depuis la fin du 17e siècle. Une aile gravée dans la pierre et répétée dans le bronze crée une arche symbolisant l’élévation de l’esprit. En retrait, deux blocs forment un livre ouvert où une flamme de bronze en relief répond à une autre, creusée dans la pierre, suggérant la diffusion du savoir.
Mathieu Valade
Maison de la littérature
Trois mâts soutiennent un assemblage hétéroclite d’objets réalistes coulés en bronze. Un crâne humain, un régime de bananes, une boule disco… belle énigme à décoder! En fait, cette nature morte contemporaine rappelle que la vie est éphémère et que la vanité humaine doit être endiguée. Elle nous invite à revenir à l’essentiel, peut-être en fréquentant la bibliothèque voisine, lieu de pensée et de culture.
Raoul Hunter
1989
Monastère des Augustines‑de-l’Hôtel‑Dieu‑de‑Québec
Apposé sur le mur extérieur du monastère, ce bas-relief commémore l’arrivée des trois premières Augustines en Nouvelle-France, le 1er août 1639. L’année 1989 marquait le 350e anniversaire de cet événement.
Artistes : Lucienne Cornet et Catherine Sylvain
2002
65, rue Sainte-Anne
En équilibre sur des billes qui semblent emportées par un courant impétueux, le personnage du draveur incarne le courage et la ténacité des bâtisseurs du Québec. Il rappelle aussi l’âge d’or de l’industrie forestière, dont la famille Price est une pionnière.
Marc-Antoine Côté
2015
75-77, rue des Remparts
Comme émergeant du sol, l’ensemble de cinq sculptures fait penser à des troncs d’arbres qu’on aurait ouverts pour en révéler l’intérieur. Des faisceaux lumineux allument sur leurs parois internes des reflets qui évoquent une présence invisible, des êtres venus du passé pour veiller sur la mémoire des lieux.
Artistes : André Vermare, sculpteur, et Maxime Roisin, architecte
1923
Place de l’Hôtel-de-Ville
Honorant la mémoire du premier cardinal canadien, Mgr Elzéar-Alexandre Taschereau, le monument le représente revêtu du manteau d’apparat, le bras droit tendu vers la basilique-cathédrale où il officiait. Les bas-reliefs relatent des épisodes de la vie du cardinal, dont sa carrière de supérieur et de recteur de l’Université Laval et son soutien aux Irlandais victimes du typhus à la Grosse-Île, en 1847.
1997
Place des Tourangelles
Une main posée en porte-à-faux sur une pile de livres symbolise l’apport des communautés de femmes enseignantes à la construction de la colonie. L’œuvre souligne également le 325e anniversaire de la mort de Marie de l’Incarnation, fondatrice du monastère des Ursulines de Québec et de la première école pour filles en Amérique du Nord, en 1639.
Artistes : David Ouellet, architecte, et Adolphe Garneau, concepteur
1916
Place d’Armes
Le monument-fontaine de style néogothique commémore les 300 ans de l’établissement de la foi chrétienne au Canada, avec l’arrivée des missionnaires récollets en 1615. La statue personnifie la Foi tenant une croix ainsi qu’une palme, récompense divine. Les bas-reliefs illustrent la célébration de la première messe, la construction de la première chapelle et les premiers voyages des Récollets en pays montagnais et huron.
Jean-Louis Baillairgé
2004
Chaussée des Écossais
Le bronze dédié aux Baillairgé a été réalisé par un descendant de cette illustre famille d’artistes et d’architectes. À partir du milieu du 18e siècle, leurs œuvres, déployées sur quatre générations, ont marqué le paysage de Québec et de nombreuses autres villes de la province.
Jan Stohl
2001
Joseph Légaré, considéré comme le premier peintre paysagiste canadien, a joué un rôle central dans la vie culturelle et sociale de Québec. Nombre de ses œuvres dépeignent des événements marquants et constituent de ce fait de véritables documents. C’est le cas du tableau L’incendie du quartier Saint-Jean à Québec (1845), reproduit sur le piédestal.
Alfred Laliberté, sculpteur, et M.-E. Charest, architecte
1918
Parc Montmorency
La statue principale de ce groupe sculpté honore la mémoire de celui qui est considéré comme le premier « colon canadien », Louis Hébert, établi à Québec en 1617. À droite, sa femme Marie Rollet et ses trois enfants; à gauche, Guillaume Couillard, gendre de Hébert et l’un des premiers habitants de la Nouvelle-France.
1991
32, rue Charlevoix
Catherine de Saint-Augustin n’a que 16 ans lorsqu’elle quitte la France pour Québec, en 1648. Elle se joint aux Augustines de l’Hôtel-Dieu, où elle se consacre au soin des pauvres et des malades. Le monument la représente adossée à un pilier du monastère de Bayeux, en Normandie, à la veille de son départ. Une réplique de sa statue a été érigée à Bayeux.
Émile Brunet
1942
Rue Donnacona
Fondatrice du couvent des Ursulines de Québec en 1639, mère Marie de l’Incarnation, née Marie Guyart, figure entre deux écolières, l’une canadienne, l’autre autochtone. Au centre du socle, un bas-relief la représente faisant ses adieux à son fils au moment où elle quitte la France. De part et d’autre, le voilier le Saint-Joseph et le premier couvent, incendié en 1650.
Philippe Hébert, sculpteur, et G. Umboenstock, architecte
1908
Édifice Louis-S.-St-Laurent, côte de la Montagne
La statue de Mgr François de Montmorency-Laval, premier évêque de la Nouvelle-France et fondateur du Séminaire de Québec, domine le paysage. Coiffé de la mitre et revêtu de la chape épiscopale, le prélat ouvre les bras dans une attitude d’accueil. Contre le fût s’appuie une allégorie de la Religion entourée d’un Autochtone, d’un collégien et d’un ange personnifiant la Gloire.
Hamilton MacCarthy
2007
Terrasse Pierre-Dugua-De Mons
Le buste de Pierre Dugua de Mons, lieutenant général du roi Henri IV et cofondateur de Québec, est une réplique de celui qui a été installé vers 1904 à Annapolis Royal, en Nouvelle-Écosse. Il prend place sur une hauteur que Champlain lui-même avait nommée « Mont du Gas » dans un récit de 1613. Le monument rend enfin justice au sieur de Mons en rappelant le rôle central qu’il a joué dans l’histoire de la Nouvelle-France.
Artistes : Paul Chevré, sculpteur, et Paul-Alexandre Le Cardonnel, architecte
1898
Terrasse Dufferin
Le grand explorateur Samuel de Champlain est représenté debout, tourné vers la ville qu’il a fondée en 1608. Pour rendre les traits du visage, le sculpteur s’est inspiré d’une gravure qui, croyait-on à l’époque, le représentait. Un haut-relief personnifie la ville de Québec, le génie de la Navigation et la Renommée. On y distingue aussi la silhouette de la cathédrale de Notre-Dame-de-Québec.
George William Hill
1920
La statue est une réplique de celle qui a été érigée en 1919 dans le parc du Mont-Royal à Montréal et qui est considérée comme le chef-d’œuvre de Hill. Figure notoire de l’histoire canadienne, sir George-Étienne Cartier est immortalisé dans sa fonction de parlementaire. Sur le socle, on peut lire sa devise : « Franc et sans dol », c’est-à-dire sans tromperie.
1993
Chapelle funéraire de Monseigneur de Laval
Le mur extérieur de la chapelle est orné d’un bas-relief remémorant l’apostolat de Mgr de Laval, qui fonde en 1664 la confrérie de la Sainte-Famille. Deux familles y figurent, l’une autochtone, l’autre d’origine française, séparées par une bande de verre. Les enfants font le lien entre les deux peuples établis au bord du Saint-Laurent.
Jacques Tilman
2008
Sous le signe de la rencontre, ce banc en pierre bleue de Belgique a été offert à Québec par la Ville de Namur pour célébrer les relations d’amitié qu’entretiennent les deux villes, jumelées depuis 1999.
Luc Archambault
Place de l'Institut-Canadien
Gravée sur un mur de pierre, une inscription donne le titre de cette œuvre sculpturale qui comprend un bas-relief sur pierre, deux bronzes et cinq plaques de laiton gravées. Celles-ci retracent l’histoire de l’Institut Canadien, organisme voué à la promotion de la culture québécoise qui célébrait en 1998 ses 150 ans d’existence.
1987
Place des Livernois
Devant l’édifice où ils ont longtemps tenu leur studio, le monument honore trois générations de Livernois qui, entre 1854 et 1952, ont produit des centaines de milliers de clichés photographiques. Leur travail constitue une source documentaire majeure pour l’histoire de la ville de Québec.
Basilique-cathédrale de Notre-Dame-de-Québec
Symbole des passages de la vie pour les fidèles, la Porte Sainte de la basilique-cathédrale est ornée de bas-reliefs représentant le Christ et la Vierge Marie. Elle est la septième du genre dans le monde et la première hors de l’Europe. Son inauguration coïncidait avec le 350e anniversaire de la paroisse Notre-Dame-de-Québec, fondée en 1664.
Luce Pelletier
Cette sculpture réunit en une sorte de totem des éléments particuliers du patrimoine bâti, religieux et humain du Vieux-Québec, désigné site patrimonial en 1965. On y reconnaît les maisons urbaines avec leurs murs coupe-feu, l’escalier Casse-Cou, la basilique de Notre- Dame-de-Québec, la cathédrale Holy Trinity et tant d’autres témoins emblématiques de l’histoire de la vieille ville.
Pierre Tessier
2006
Angle côte du Palais et rue de l’Arsenal
Témoin de la vie qui passe et de la marche des saisons, l’arbre prête sa forme à cette sculpture faite d’une succession de volumes. Comme l’arbre, elle semble tirer sa force de la terre nourricière pour se déployer vers les hauteurs et capter la lumière.
Gérard Bélanger
Rue des Jardins
Des bas-reliefs en cuivre agrémentent les portes de l’entrée piétonne menant au stationnement souterrain de l’hôtel de ville. L’artiste y a mis en scène des personnages mythiques qui font ressortir la dimension humaine de la ville, lieu de l’activité quotidienne, mais aussi espace où le rêve peut s’incarner.
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