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Easy Brad
Année de création : 2020
336, rue du Pont
Médium utilisé : peinture
Partenaire : Société du patrimoine urbain de Québec
Carte interactive
Collectif Les Causes perdues (Martin Mainguy et Alain-Martin Richard)
2000
Place de l’Université-du-Québec
Un poème a été gravé sur quatre panneaux d’aluminium qu’on a ensuite percés de 476 trous, libérant autant de pièces circulaires, chacune avec un fragment de texte et une adresse URL. Remises à des participants, les pièces passent de main en main et leur trajet peut être suivi sur le Web. Après avoir circulé dans le monde, les pièces seront réinsérées pour que le poème, petit à petit, soit reconstitué.
André Du Bois
2015
Jardin Jean-Paul-L'Allier – Parvis de l’église de Saint-Roch
Les Attracteurs forment un ensemble de 36 sculptures, étranges créatures à la silhouette gracile, tout uniques. Regroupées par trois ou par cinq, près de la moitié sont interactives. En les approchant, on pourra les voir « s’allumer » et murmurer des sons insolites, comme venus du sol même.
Stéphanie Marcon
2004
543, rue Saint-Joseph Est
« Caresse mon bedon / Prononce mon nom / Regarde-moi dans les yeux / Fais un vœu! » C’est ainsi que la mascotte de bronze d’un magasin de jouets interpelle le passant.
Félix Benneteau-Desgrois
2006
390, rue De Saint-Vallier Est
Le sculpteur français Félix Benneteau-Desgrois a réalisé ce buste en bronze de l’homme d’affaires Oscar Gilbert, propriétaire des quotidiens Le Soleil et L’Événement-Journal de 1948 à 1967. L’œuvre est installée sur l’un des murs de l’édifice où Le Soleil avait anciennement ses locaux.
Florent Cousineau
2002
Stationnement Odéon, 685, rue Sainte-Marguerite
Cette série de tableaux comprend des éléments végétaux faisant référence à l’îlot Fleurie, un projet d’aménagement qui a permis à la nature de reprendre sa place dans le paysage de béton. Elle honore aussi les Chinois du Nord, qui cultivent le blé depuis des temps immémoriaux, et les artistes qui ont réalisé des œuvres dans cet ancien quartier chinois.
Photo : © Marion Gotti
2001
330, rue De Saint-Vallier Est
L’immense murale de lattes d’aluminium revêt tout un pan de l’édifice qui a logé pendant près de 75 ans le quotidien Le Soleil. Les mots d’un poème de Lisanne Nadeau s’y inscrivent pour dire le paysage urbain, le fleuve, une ville à rêver. Ainsi, le passé s’unit au futur, représenté par le Centre des technologies de l’information, l’occupant actuel des lieux.
Ludovic Boney
2008
Parc linéaire de la Rivière-Saint-Charles
Non loin du pont Dorchester, neuf chaises-pupitres stylisées, en bois et acier, créent une salle de classe virtuelle conviant le passant à une halte ludique.
Chanh Trung Truong
260, boulevard Langelier
Illustrant la mission fondamentale des communautés hospitalières, cette sculpture met en scène une religieuse qui tend les bras vers un vieillard soutenu par un religieux agenouillé. La compassion, symbolisée par la croix, imprègne les traits du visage et l’attitude des deux personnages qui semblent prendre sur eux la souffrance de leur protégé.
Denis Farley et Pierre Fournier
1995
501, côte d’Abraham
Sur les toits du complexe Méduse, des cônes pointent dans toutes les directions à la manière de girouettes. Ils transmettent l’idée de mouvement, d’énergie et de diversité, rappel des orientations multiples de cette coopérative artistique, culturelle et communautaire.
Florent Cousineau et les Ateliers du roulement à billes
332 à 340, rue De Sainte-Hélène
Aux plafonds des balcons des Ateliers du roulement à billes, la surface bétonnée est parcourue de motifs de poissons accompagnés de l’inscription « Plus ils cherchent, plus ils doutent ». Une allusion à l’activité créatrice régnant dans l’immeuble qui abrite des ateliers-résidences et des locaux de l’École des arts visuels.
Marc-Antoine Côté
2014
130, boulevard Charest Est
Cette sculpture qui faisait partie d’un ensemble de trois se dresse maintenant seule, hors de la galerie d’art, son cadre d’origine. Elle prend alors une tout autre signification : celle de l’étranger, en équilibre précaire dans un autre milieu. Pourtant, la sculpture appelle au rapprochement en révélant en partie son intimité, sa structure intérieure.
Luce Pelletier
Inspirée par la rivière Saint-Charles et son écosystème, l’artiste a donné la forme d’un poisson à cette sculpture-banc en aluminium. L’agencement des pleins et des vides à la manière d’une arête de même que les lignes courbes qui figurent l’ondoiement d’un cours d’eau font écho à la vie aquatique et au milieu naturel dans lequel l’œuvre s’insère.
Artistes : Florent Cousineau et Gamache et Martin, architectes
325 à 365, rue De Saint-Vallier Est
Cette œuvre tout en ondulations qui flamboient sous la lumière du jour est le fruit d’une étroite collaboration entre l’artiste et l’architecte. Tous deux ont tiré parti de la forme irrégulière du terrain pour magnifier la falaise avec une véritable œuvre d’intégration, une « archi-sculpture », selon l’expression de l’artiste.
Photo : © Yvan Binet
Atwood
Théâtre La Bordée, 315, rue Saint-Joseph Est
Médium utilisé : Photographie et vidéoprojection
Cette murale évoque la remontée des rivières qu’effectue le saumon pour aller frayer, symbole de vitalité et d’endurance. Elle se veut un hommage aux anciens habitants du quartier chinois, aujourd’hui disparu, mais dont l’esprit demeure présent dans le nouvel aménagement urbain.
Depuis la renaturalisation des berges, plusieurs espèces d’oiseaux fréquentent la rivière Saint-Charles, comme le Goéland à bec cerclé, le Martin pêcheur et le Canard noir. Le sculpteur les a représentés de façon stylisée, chacun perché sur un ancien fût de lampadaire. Au total, les bronzes de dix oiseaux, signés par le même artiste, jalonnent la rivière dans Saint-Roch, Saint-Sauveur, Limoilou et Vanier.
L’œuvre rappelle non sans humour l’espace de stationnement utilisé pendant longtemps par la clientèle des grands magasins de Saint-Roch. Revampé, il sert aujourd’hui aux travailleurs d’entreprises technologiques.
Armand Robitaille
1992
Angle du boulevard Charest Est et de la rue Monseigneur-Gauvreau
Hommage à la nature et à la terre, une haute structure conique faite de poteaux de bois supporte une sphère d’aluminium géante.
Paryse Martin et Jean-François Fillion
275, rue De Saint-Vallier Est
D’inspiration baroque, des hauts-reliefs fortement texturés tranchent sur le gris de la pierre et décorent la porte maintenant condamnée.
Roger Gaudreau
2007
Édifice TÉLUQ, 575, rue De Sainte-Hélène et 455, rue du Parvis
L’œuvre met en présence un bloc erratique et un banc en forme de parenthèse. La pierre ovale est scindée en deux parties entre lesquelles s’insère une plaque de verre. Cette brèche lumineuse symbolise la connaissance et les nouvelles technologies de communication. Le titre fait allusion aumouvement intellectuel et philosophique qui a marqué l’Europe au 18e siècle, dit le Siècle des lumières.
2016
Boulevard Langelier
Cette sculpture d’un pompier tenant deux enfants dans ses bras exprime la fragilité de la vie, mais aussi la sagesse et la confiance acquises à travers la souffrance. Réalisée à l’occasion des Jeux mondiaux des policiers et pompiers tenus à Québec en 2005, l’œuvre a été intégrée au mémorial créé en 2016 sur le boulevard Langelier. Ce lieu de mémoire rend hommage aux pompiers morts en service et rappelle les terribles incendies qui ont ravagé la ville.
Alain Gourdon
1999
Jardin Jean-Paul-L'Allier
Le peintre québécois Alfred Pellan (1906-1988), l’un des précurseurs de la modernité artistique au Québec, a développé un style très personnel, à la croisée de l’art fauve, cubiste et surréaliste. Le monument élevé à sa mémoire se trouve près de la rue De Sainte-Hélène, dans le quartier même qui a vu naître l’artiste. Une reproduction du tableau Bestiaire no 23, daté de 1981, orne le piédestal.
Jan Stohl
Horatio Walker, né en Ontario, compte parmi les peintres paysagistes canadiens les plus en vue des premières décennies du 20e siècle. Établi à l’île d’Orléans, il s’attache à peindre la vie rurale québécoise tout en la sublimant, à la manière de l’école de Barbizon, en France. On peut voir sur le piédestal une reproduction de son tableau Noce canadienne, réalisé en 1930.
1998
René Richard, peintre québécois d’origine suisse, est renommé pour ses paysages du Grand Nord et de Charlevoix, qu’il a peints dans des tons vibrants, avec une grande expressivité. Son buste surmonte un piédestal auquel est intégrée une reproduction du tableau Retour des chasseurs à la rivière George, Ungava, exécuté en 1949.
Artistes : Émile Brunet et André Gilbert
1954
La statue de sir Wilfrid Laurier, premier ministre du Canada de 1896 à 1911, est une réplique de celle qui a été érigée en 1953 au square Dorchester, à Montréal. Premier francophone à diriger le Canada, Laurier s’est employé à mettre en œuvre des politiques nationales favorisant le respect mutuel entre les différentes cultures.
Pour la façade sud des Ateliers du roulement à billes, dont la forme arrondie et la texture rappellent une ruche, l’artiste a imaginé une oeuvre très subtile : une fente étroite en acier brillant est logée dans un renflement de la structure; par cet « oeil entrouvert », un éclairage intégré projette au sol un halo de lumière qui surprend le passant le soir venu.
Lucienne Cornet
Escalier de la Chapelle – Coopérative Méduse, 541, rue De Saint-Vallier Est
Le mur en béton est semé de motifs de racines et de fossiles rappelant l’espace naturel où l’escalier a été implanté. Plus haut, on distingue le visage d’une femme aux cheveux semblables à des racines entremêlées : c’est Méduse, créature mythologique qui a donné son nom à la coopérative artistique voisine. Sur le toit-terrasse adjacent, des tiges de métal s’entrecroisent telles des branches d’arbre, tandis que d’autres s’échappent pour former de grands arceaux.
Melvyn Flórez
2017
Des deux côtés de la passerelle des Trois-Sœurs – parc linéaire de la Rivière-Saint-Charles
Les promeneurs peuvent prendre place sur quatre sculptures-bancs réparties aux extrémités de la passerelle des Trois-Sœurs, trait d'union entre deux quartiers. Chacune présente de subtiles différences, mais on y devine la forme des mâts de soutien de la passerelle et, dans la disposition en arrondi, la denture stylisée d'un engrenage de bicyclette. Les dossiers et les piètements des sièges, de diverses hauteurs, forment une vague rappelant le mouvement de l'eau de la rivière.
Parc John-Munn
Membrures, arêtes et ondulations composent cette sculpture inspirée de la charpente d’un voilier, qui elle-même fait penser à l’ossature d’un poisson. Avec sa figure de proue en silhouette, le Roi du fleuve semble accoster à l’entrée du parc. Le titre reprend le surnom donné au John Munn, premier bateau à vapeur à sillonner le Saint-Laurent au 19e siècle, époque des grands chantiers navals.
Paul Lacroix
1960
Édifice Lafayette, 585, boulevard Charest Est
Cette murale en céramique aux formes géométriques irrégulières emprunte la couleur bleue des tabliers des serveuses du restaurant Le Lafayette, qui occupait le rez-de-chaussée de l’édifice dans les années 1960. L’artiste a conçu dans le même esprit une murale intérieure.
Photo : © Paul Lacroix / SODRAC (2015)
Caroline Gagné
2009
Cette sculpture-banc en béton côtoie un frêne dont elle reproduit le tronc à un moment de sa croissance. Elle le fige dans le temps tandis que le modèle vivant, tout près, continue de se développer au gré des saisons. Le marcheur se trouve ainsi en présence de différentes temporalités : la rivière qui suit son cours, le frêne qui croît d’année en année, la pause bienvenue au milieu de la promenade.
Jean-Pierre Morin
1990
7, rue Robert-Rumilly
Deux modules en équilibre instable figurent les tensions qui opposent l’être humain et la nature. Évocation de la vie et de la spiritualité, la flamme jaillit du sol pour soulever une table triangulaire qui, elle, renvoie à la raison et à l’architecture.
Pascale Archambault
Cimetière de l’Hôpital-Général
Le monument honore la mémoire des victimes de la guerre de Sept Ans. Deux personnages agrippés l’un à l’autre, représentant des combattants, émergent de monolithes de calcaire semblables à des murs fracassés. L’artiste a voulu illustrer « l’entraide et le réconfort dans le malheur partagé ainsi que l’égalité de tous devant la mort ».
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