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Claude Millette
2013
Jardin de sculptures Julie et Christian Lassonde - Derrière pavillon Charles Baillairgé du MNBAQ
Dix cubes rouges forment une colonne ondoyante qui paraît plus ou moins stable, comme si le sculpteur les avait projetés en l’air pour les arrêter en plein mouvement. La base en aluminium accentue cette impression : les cubes semblent jaillir spontanément d’une canalisation sortie de terre.
Carte interactive
Jacques Hurtubise
1960
Jardin de sculptures Julie et Christian Lassonde, avenue George-VI
Œuvre singulière dans la production du peintre, cette sculpture se compose d’un assemblage de lames de métal brut esquissant la lettre Z. Elle inscrit dans l’espace une figure libre qui conserve l’énergie et l’impétuosité de l’écriture gestuelle des tableaux que l’artiste a livrés à la même époque.
Photo : © Succession Jacques Hurtubise / SODRAC (2016)
Michel Binette
2010
Parc des Braves
Ce bronze immortalise les traits de François-Gaston, chevalier de Lévis, commandant des troupes françaises et vainqueur de la bataille de Sainte-Foy qui a eu lieu le 28 avril 1760. Le monument a été dévoilé à l’occasion du 250e anniversaire de cet événement historique.
Faisant pendant au bronze du chevalier de Lévis, cette œuvre perpétue le souvenir du général James Murray, commandant des troupes britanniques lors de la bataille de Sainte-Foy, le 28 avril 1760.
Charles Daudelin
1963
Sous des apparences plutôt classiques, cette œuvre dénote l’influence du surréalisme par ses formes épurées et sa sensualité exacerbée. L’ample mouvement de la composition de même que l’échelle généreuse, qui appelle l’espace public, procèdent d’une volonté de démocratiser l’accès à l’art tout en humanisant nos espaces de vie et de circulation.
Photo : © Succession Charles Daudelin / SODRAC (2016)
Ludovic Boney
2016
Musée national des beaux-arts du Québec
L’ossature d’un tipi de plus de 15 mètres de haut se dresse dans la cour intérieure du Musée national des beaux-arts du Québec. Ses trois poteaux blancs s’harmonisent aux poutres apparentes du pavillon adjacent. Ils portent une sphère composée de quelque 800 tubes en aluminium, forme inachevée qui rappelle que l’univers reste une œuvre en construction.
Photo : © Succession Jean Paul Riopelle / SODRAC (2016)
Étienne Martin
Jardin de sculptures Julie et Christian Lassonde, 1, avenue Wolfe-Montcalm
Un espace intime, formé de modules placés en cercle pour en protéger le cœur, a été créé au beau milieu d’un endroit public. L’ensemble sculptural est à la fois un lieu et la représentation des êtres qui l’habitent.
Photo : © Succession Étienne Martin / SODRAC (2016)
Bernar Venet
1997
Disposés sur une plateforme en un parfait équilibre, deux arcs se chevauchant à demi interprètent le phénomène de la gravité.
Photo : © Bernar Venet / SODRAC (2016)
Réjean Migneault
1999
51, rue Crémazie Ouest
Sous l’aspect d’une figure de proue, cette œuvre réinterprète l’image de la Vénus mythique pour rendre hommage à la force éternelle des femmes. On y reconnaît les trois Grâces, divinités de la beauté. À leurs pieds, la tête de Méduse, dont le regard pétrifiait quiconque osait la fixer.
Bill Vazan
1989-1991
Le bloc de granit est parcouru de vagues et de volutes entrelacées, gravées au jet de sable. Ces motifs rappellent d’anciens pétroglyphes, source d’inspiration pour Vazan, un pionnier du land art au Canada.
Marcel Braitstein
Vers 1969
Une créature fantastique emprunte l’apparence d’un oiseau au long bec, les ailes déployées, au milieu desquelles irradient des tiges et des lames évoquant un plumage dressé. Conçue en métal sombre, l’œuvre dégage une force brute, une sourde menace, comme le suggère le titre.
Artiste : Ilana Pichon
Année de création : 2021
Emplacement : Coin avenue Cartier et boulevard René-Levesque Est
Médium utilisé : peinture
Partenaire : SDC Montcalm – Quartier des arts
Armand Vaillancourt
1967
L’artiste a exploité les qualités rugueuses de la fonte pour signer une œuvre d’une grande expressivité, à la fois tourmentée et violente. Des forces surhumaines semblent avoir agi sur la forme de la sculpture, qui malgré son aspect éclaté demeure cohésive et entière, une image de la résistance.
Photo : © Succession Armand Vaillancourt / SODRAC (2016)
Michel de Broin
Musée national des beaux-arts du Québec, 171-179, Grande Allée Ouest
Ce faux téléviseur où brûlent de vraies flammes est le parfait contrepied du feu de foyer simulé qui anime notre petit écran, le temps d’un interlude. En détournant ainsi les idées et les objets usuels, l’artiste se livre à une critique des systèmes techniques et sociaux où les simulacres l’emportent sur l’expérience de la réalité concrète.
Photo : © MNBAQ, Idra Labrie
Henry Saxe
1977 (socle en 2009)
Déployant ses formes à l’horizontale et près du sol, Jacks fait partie de ces œuvres qui sont conçues pour s’intégrer à l’espace et participer au paysage. Les principes d’équilibre et de tension, sujet d’exploration récurrent chez l’artiste, y sont mis en évidence dans un réseau complexe de relations spatiales.
Photo : © Henry Saxe / SODRAC (2016)
Jacques Samson
2018
Place Richard-Garneau
Cette œuvre murale composée de tiges d’acier entrelacées évoque les liens et les rencontres qui façonnent la vie de tout être humain. De jour comme de nuit, la lumière joue dans la délicate structure, créant des effets d’ombre qui attirent l’attention et invitent à un moment d’arrêt dans ce quartier animé.
1995
En acier et en verre, la haute silhouette dressée face au fleuve Saint-Laurent s’illumine à la tombée de la nuit pour en amplifier l’effet dramatique.
Frank Lascelles
1920
Avenue George-VI
Albert Henry George Grey, 4e comte Grey, né à Londres, est gouverneur général du Canada de 1904 à 1911. Il participe à l’organisation des fêtes du tricentenaire de Québec en 1908 et lance une grande campagne de financement pour faire des plaines d’Abraham un parc national. Son buste, réalisé en 1920, se trouvait auparavant dans les bureaux de la Commission des champs de bataille nationaux.
Photo : © Archives Commission des champs de bataille nationaux
Gérard Thériault
2001
Maison Cornelius-Krieghoff, 115, Grande Allée Ouest
Cornelius Krieghoff, l’un des peintres canadiens les plus populaires du 19e siècle, est renommé pour ses paysages hivernaux et ses scènes pittoresques de la vie rurale québécoise. Le monument intègre une reproduction du tableau Québec vu de la pointe de Levy, peint en 1853.
Charles Baillairgé
1863
Portant lance et bouclier, une statue de Bellone, déesse romaine de la guerre, trône sur une colonne entourée de canons. Ce monument honore la mémoire de Lévis et de Murray, commandants respectifs des forces française et britannique qui se sont affrontées lors de la bataille de Sainte-Foy en 1760. Il rend aussi hommage aux soldats morts au combat.
Raoul Hunter
1961
École secondaire Joseph-François-Perrault, 140, chemin Sainte-Foy
Le monument rappelle le souvenir d’une figure centrale de l’histoire de l’enseignement public au Québec. Philanthrope, homme politique et pédagogue respecté, Joseph-François Perrault plaide en faveur de l’instruction obligatoire, non confessionnelle et gratuite pour tous, une position très avant-gardiste au début du 19e siècle.
Alyre Prévost
1912
560, chemin Sainte-Foy
La statue de Saint-Joseph tenant l’enfant Jésus contre son épaule et un lys dans la main droite fait face à la maison mère et à l’oratoire des Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Vallier.
Aucun
1965
Parc des Champs-de-Bataille, angle des avenues Wolfe-Montcalm et George-VI
Une colonne surmontée d’un casque et d’une épée à l’antique se dresse à l’endroit où aurait péri le général britannique James Wolfe lors de la bataille des Plaines d’Abraham, le 13 septembre 1759. Il s’agit d’une réplique du monument de 1913 qui avait été détruit en 1963 par des partisans du Front de libération du Québec.
Lewis Pagé
1966
Les « branches » en demi-lune de cette sculpture arborescente semblent prêtes à capter la lumière, quelle qu’en soit la provenance.
Claude Tousignant
1987
L’œuvre est un hommage à l’architecte d’avant-garde américain d’origine allemande, Ludwig Mies van der Rohe (1886-1969), qui s’est imposé comme le maître de l’architecture en acier et en verre.
Sylvie Cloutier
2008
55, chemin Sainte-Foy
Ce relief ajouré à motifs géométriques offre différentes lectures selon l’angle de vision et l’éclairage ambiant. Alors que les 28 colonnes ressemblent à des bandes de papier plié, les losanges ouverts et fermés évoquent les mailles d’un tricot ou encore les écailles d’une aile de papillon.
Danielle April
1993
Caisse Desjardins du Plateau, 1165, avenue De Bourlamaque
Cette murale emprunte la forme d’un tilleul où trois saisons sont représentées, la quatrième étant l’imaginaire, tandis qu’au-dessus l’horloge rythme le passage du temps. Un vase de métal contient la mémoire en éveil.
Pierre Bourgault
Centre communautaire Lucien-Borne, 100, chemin Sainte-Foy
Une structure filiforme peinte en bleu, reposant sur une colonnade, transcrit formellement l’état de tension d’un muscle en action. Le tout surmonte un podium à double escalier et se prolonge au portique.
Maurice Harvey
1989
46, boulevard René-Lévesque Ouest
Taillés directement dans le calcaire, deux petits cochons à la mimique sympathique ornent la devanture d’un restaurant dont ils sont devenus la marque de commerce.
Paul Lacroix
1958
Édifice Loto-Québec, 955, Grande Allée Ouest
Recherche de la forme pure, cette sculpture présente un jeu de volumes, de lignes et de plans assemblés de façon à tirer de la matière, le bronze, le maximum de plasticité et de finesse.
Photo : © Succession Paul Lacroix / SODRAC (2016)
Claude Théberge
1970
Appartements Le Saint-Laurent, 250, Grande Allée Ouest
L’œuvre d’art dynamise la façade de l’édifice : lignes et formes géométriques inscrites dans le béton créent un jeu de relief toujours changeant selon la lumière ambiante.
Eloul Kosso
1979
La pureté des formes géométriques crée dans l’espace des jeux harmonieux de tension et d’équilibre. Cette sculpture est l’illustration éloquente d’une dualité : la stabilité des axes verticaux, opposée à l’effet de glissement, de déséquilibre, suggéré par la découpe en diagonale dans le corps monolithique.
Jean-Paul Riopelle
1969-1970, fonte 1974
Cette sculpture monumentale dresse sa silhouette couronnée, tel un colosse campé sur son socle qui en appellerait aux forces de la nature. Figure totémique, elle se présente comme la déesse-mère abritant en son sein les hiboux emblématiques qui hantent l’univers de Riopelle. L’œuvre est issue d’un ensemble sculptural, La joute, exécutée en glaise en 1969-1970.
Jean-Pierre Morin
Trombe a l’aspect d’une goutte inversée animée d’un mouvement tourbillonnant. Par son apparente instabilité, elle éveille un sentiment d’étrangeté, voire de danger imminent. Elle dégage en même temps, à la manière d’un menhir, une énergie qui semble provenir des profondeurs de la Terre.
1963, fonte 1965
Le Musée national des beaux-arts du Québec expose nombre d’œuvres de Jean-Paul Riopelle, dont ce bronze imposant à la frontière du figuratif et de l’abstraction installé dans le jardin de sculptures.
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