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Les eaux usées désignent les eaux provenant du rejet des toilettes ainsi que les eaux ménagères (cuisine, salle de bain et lavage). Elles comportent notamment des bactéries pathogènes comme E.coli, et des nutriments tels le phosphore ou l’azote. De plus, les eaux rejetées par certains commerces et industries peuvent inclure des métaux ou autres substances.
Ces nutriments deviennent une source d’alimentation pour certaines espèces indésirables. Leur effet à long terme s’observe par la prolifération des cyanobactéries et des plantes aquatiques. Ces organismes consomment l’oxygène contenu dans l’eau et la survie des écosystèmes naturels est alors menacée.
Les eaux usées peuvent être traitées de deux façons soient par des installations municipales de traitement (étangs aérés ou stations d’épuration) ou encore par le biais d’équipements privés tels les installations septiques autonomes.
La Synthèse des actions pour la protection du lac Saint-Charles et de la prise d’eau identifie les eaux usées comme l’un des principaux enjeux sur lequel intervenir afin d’assurer l’approvisionnement en eau de qualité et en quantité suffisante pour les citoyens de la ville de Québec, actuellement et pour les générations futures. Le contrôle des rejets des installations septiques autonomes (ISA) s’avère une action prioritaire.
L’amélioration du traitement des eaux usées par les ISA permet d’assurer des gains observables à long terme et d’éviter la prolifération des cyanobactéries, parfois toxiques, et des plantes aquatiques. Celles-ci causent :
Au-delà des répercussions sur l’environnement et la santé, une installation septique non conforme peut affecter la valeur d’une propriété lors de la vente ou même causer des dommages tels que le colmatage de l’installation ou un refoulement d’égout.
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